mardi, novembre 06, 2018

Le Grand bain


Au début on pense à un film de potes, le tournage a dû être sympa... Mais on se sent un peu exclu.
A la différence de En Liberté ( je persiste et signe...), le ressort comique  choisi pour ce que l'on pense être une comédie, c'est le choix d' acteurs dits comiques. On attend d'eux qu'ils fassent rire ( et la salle réagit dès qu'ils entrent en scène), pas nécessairement en finesse. Lourdauds ils le sont aussi à la piscine, ce n'est donc pas sur ce registre qu'ils vont faire briller nos yeux.
Deux acteurs Mathieu Almaric et Guillaume Canet ne jouent pas d'habitude dans cette catégorie et le premier (Bertrand le dépressif) est dès l'abord émouvant et permet que l'on s'intéresse au périple de l'équipe. Quant au second (Laurent le directeur d'usine), son rôle antipathique, cassant, brutal est à contre emploi par rapport au capital sympathie habituel de l'acteur et nous interpelle (un peu).
Au fil des dialogues et des situations de ces hommes et de cette femme (Virginie Efira) en perdition, le film s'avère être une comédie dramatique, on ne rit plus du tout. Leur aventure pour décrocher la médaille prend la dimension d'un sauvetage. On ne nous épargne pas toutes les fêlures, cassures et autres dysfonctionnements de nos vies privées. Mais la fin permet de classer ce grand bain à remous dans les «feel good movies»...
Un mélange (ou une confusion ) des genres? Gilles Lellouche, sait  convaincre comme acteur dans tous ces registres; a-t-il a voulu, pour sa première réalisation en solo, offrir cette chance à un grand nombre d'excellents comédiens? Les chiffres ont parlé,il a réussi à attirer les foules: plus d' 1,5 millions de spectateurs à ce jour....

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