dimanche, août 19, 2012

A Coeur ouvert


Insoutenable! Même avec Juliette Binoche et les chutes d'Iguazu.

vendredi, août 17, 2012

Cornouaille


Quelle belle promesse: les paysages du Finistère et la subtilité de la réalisatrice Anne Le Ny!
Mais ce film est loin de nous bouleverser comme Ceux qui restent car ce récit d'une renaissance d'une jeune femme un peu malmenée dans la vie qui s'est repliée sur elle-même est un peu linéaire.
Quant au coté légende celtique et manifestations de l'au-delà,  il colle mal à la limpidité de la narration, aux dialogues d'une justesse et d'une humanité bien ancrées dans notre quotidien.
Décevant pour le scénario, ce film mérite le détour estival pour les inconditionnels de la Bretagne ( le prix de l'immobilier avec vue sur mer va encore y grimper!) et pour toutes celles comme moi qui ne résistent pas au charme de Jonathan Zaccai. 

Magic Mike


A toutes celles qui n'ont pas eu de soirée hot pour leur enterrement de vie de jeunes filles, à toutes les futures ou ex- cougars et à toutes celles qui aimeraient s'approcher d'un lap dance de strip-teasers sans mauvaise conscience, Sodenbergh propose un spectacle jouissif et divertissant! Les hommes sont beaux, les chorégraphies et la musique festifs et les tableaux drolissimes  grâce aux multiples clins d'œil aux poncifs américains ( Ah le duo de cow-boys façon Brokeback Mountain!). Ambiance garantie...
Voilà pour la forme, quant au fond le réalisateur si novateur de Sexe, Mensonges et Vidéo, nous livre une romance en mode inversé: ce n'est pas une dame aux mœurs légères qui séduit une jeune homme sérieux mais c'est notre héros dont l'âme, le corps et la fidélité en amitié attirent l'empathie ( ou même plus si affinités) qui devra renoncer à sa double vie. Une histoire d'amour romantique donc mais bien ancrée dans la réalité de l'Amérique d'aujourd'hui...

Jane Eyre


Adaptation victorienne d'un roman torride (que j'ai maintenant envie de lire) ou classicisme extrême d'une mise en scène qui donne la part belle à l'héroïne ( Mia Wasikowska parfaite)? Margé le caractère gothique des scènes tournées au château, je n'ai ressenti ni l'âpreté du climat, ni les affres d'une passion impossible, ni la solitude lors des hivers trop longs. Le réalisateur Cary Fukunaga a privilégié le point de vue social dans une société où chacun doit savoir tenir son rang (excellente Judie Dench interprétant Mrs Fairfax) et ne m'a vraiment touchée que lors de la scène finale (très mélo) sous l'arbre où Michael Fassbender a perdu sa beauté et son statut seigneurial.