C'est un film choral sur le thème
de La Ronde pièce de théatre dun écrivain juif
viennois Schnitzler qui avait fait scandale à sa sortie en 1897 et qui avait été reprise au cinéma par Max Ophuls et Roger Vadim en
particulier. Cette ronde d'amour ancrée au présent se
mondialise mais elle débute et se termine à Vienne. Les
séquences sont d'un intérêt inégal ( et
décidément Jamel Debbouze ne passe pas au cinéma),
mais l'ensemble du casting et le climat très bien rendu des différents lieux qui ne se limitent pas du tout à des scènes
de sexe est intéressant. Il n'est pas désagréable
d'entrer dans la ronde avec Jude Law, Anthony Hopkins, Rachel Weisz (qui avait déja tourné dans un précédent film du même réalisateur
brésilien Fernando Meireilles the Constant Gardener) ; mais ici
pas de message antiaméricain surligné; à nous de
nous faire notre idée sur « le chemin à
suivre ».
jeudi, juillet 26, 2012
Laurence anyways
C'est l'interprétation
magistrale qui donne à ce film de Xavier Dolan (réalisateur
québécois de 23 ans dont je n'avais pas vu les deux
précédents films dont j'ai tué ma mère apprécié par la critique) sa dimension exceptionnelle .
Eh oui malgré le dialecte
québécois et l'apparence pour le moins excentrique de
Suzanne Clément, la narration en flash-back de la
transformation de Laurence homme marié en Laurence femme
écrivaine solitaire a des accents poétiques et
émouvants.
Melvil Poupaud retrouve ici un rôle a sa mesure tel que celui qui m'avait bouleversé dans le Temps qui reste de François Ozon. Quant à Nathalie Baye les scènes où elle intervient en tant que mère de Laurence sont d'une précision, d'une âpreté et d'une justesse inouïes.
Melvil Poupaud retrouve ici un rôle a sa mesure tel que celui qui m'avait bouleversé dans le Temps qui reste de François Ozon. Quant à Nathalie Baye les scènes où elle intervient en tant que mère de Laurence sont d'une précision, d'une âpreté et d'une justesse inouïes.
samedi, juillet 14, 2012
To Rome with love
Décevant ce cru 2012 où
Woody Allen fait du Woody Allen en se caricaturant
lui-même!
Décourageant d'abord d'entrer dans la vie de si nombreux personnages pour ce film choral qui manque vraiment de fil conducteur; c'est décousu et l'ensemble du scénario est dénué d'intérêt que ne remplace pas les quelques maximes simplettes assénées en conclusion.
Décourageant d'abord d'entrer dans la vie de si nombreux personnages pour ce film choral qui manque vraiment de fil conducteur; c'est décousu et l'ensemble du scénario est dénué d'intérêt que ne remplace pas les quelques maximes simplettes assénées en conclusion.
Et le casting, époustouflant
devrait-on dire à sa lecture! Mais paradoxalement il semble
alourdir et embrouiller le propos: le rôle voix off d'Alec
Baldwin m'a paru particulièrement balourd; Jesse Eisenberg
(l'interprète principal dans The Social Network )
jouant un contre emploi de jeune homme naïf est discutable quant
à Roberto Begnini son personnage est si parfaitement ridicule
( à dessein bien sur puisqu'il s'agit de fustiger le
journalisme ) que l'on en est gêné. Par contre Penélope
Cruz est toujours aussi sexy dans un personnage taillé à
sa mesure.
Ce sont dans les scènes de couple de Woody Allen et de sa femme psychiatre que l'on rit carrément grâce à des dialogues concis et ciselés. Ce réalisateur excelle dans l'art de se dépeindre avec humour et sarcasme!
Et enfin le décor enchanteur de Rome, sa lumière et son ambiance nous emmènent nous aussi pour une parenthèse déjantée.....
Ce sont dans les scènes de couple de Woody Allen et de sa femme psychiatre que l'on rit carrément grâce à des dialogues concis et ciselés. Ce réalisateur excelle dans l'art de se dépeindre avec humour et sarcasme!
Et enfin le décor enchanteur de Rome, sa lumière et son ambiance nous emmènent nous aussi pour une parenthèse déjantée.....
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