lundi, novembre 26, 2018

Amanda


Avec Ce sentiment de l'été, le réalisateur Mikhaël  Hers nous parlait du temps de la reconstruction après un deuil soudain avec sensibilité, délicatesse; mais il laissait du temps au temps.
Dans ce scénario il y a une petite fille de 7 ans et cette fois la reconstruction doit se faire dans l'urgence, autour d'elle, pour elle, avec une unité de lieu, son école, qui impose à son jeune oncle de jongler avec le temps.
L'interprétation de Vincent Lacoste en jeune adulte aimant, responsable mais dans une phase encore précaire de son avenir professionnel et amoureux est exemplaire. Il met en valeur un scénario davantage centré sur le ressenti, les relations, le devenir que sur le réalisme du quotidien. On est dans un contexte toujours bienveillant, même Paris est calme et verdoyant!
La critique a salué unanimement un beau film qui va à l'essentiel, qui met au premier plan l'attention à l'autre, le dépassement de son chagrin pour construire un futur.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Merci pour cette très belle critique à la hauteur de la subtilité et la sensibilité de ce film plein d’émotions.