mardi, septembre 27, 2011

Crazy stupid love

Les critiques sont plutôt élogieuses et le film ne m'en a que davantage déçu!
Je n'ai vraiment pris plaisir qu'aux images du générique où l'on nous montre un ballet de pieds sous les tables. Là nous comprenons dès la première scène que notre héros a laissé passé sa chance....Ensuite le prêchi-prêcha des romances américaines reprend ses droits avec en apothéose la scène de remise des diplômes de fin de collège ( à moins qu'il n'y ait un second degré qui m'a échappé car le rond rond de l'histoire et des dialogues m'avait lassée...). Seule la scène du mini-golf, vraiment rocambolesque et proche des comédies américaines du passé (tout le monde a une bonne raison de taper  son voisin), illustre bien ce que l'on nous a appris du comique de situation! Ces deux scènes évitent ainsi à ce film mon sens interdit!

L'Apollonide

Esthétiquement très accompli,ce huit clos dans une maison close haut de gamme crée la polémique sur le fonds puisque le cinéaste nous donne en final une vision cauchemardesque de l'alternative contemporaine de la prostitution après la fermeture des maisons closes.
Les images léchées, les jolies scènes de jeunes femmes à leur toilette (quoique..... « trivialisées » par les propos autour de l'achat d'un savon antiseptique), l'atmosphère conviviale du salon pourraient donner à penser que l'on est dans le meilleur des mondes.... Mais le scénariste nous montre aussi l'aspect sordide: le sourire définitivement figé de Madeleine dont le client paraissait si doux et si propre sur lui, la lassitude des hôtesses et surtout la scène de la visite médicale collective qui nous glace littéralement.
Au final du cinéma haut de gamme et réussi, quelque soit sa conviction sur l'opportunité de rouvrir ou non ces fameuses maisons!
N.B. à lire absolument dans allociné.com, sous le pseudo cristal, sous la rubrique critique des spectateurs un cinéaste éclairé nous dit tout sur le réalisateur et sur sa façon de monter son film.

mardi, septembre 20, 2011

Habemus Papam

Tout le faste du Vatican, ses ors, son protocole, sa mission... Voilà de quoi effrayer un homme appelé à y régner....Toute le savoir-faire de Nanni Moretti contribue à nous sentir nous aussi écrasés par la pompe vaticane et en empathie avec Michel Piccoli. Mais l'errance dans la Rome laïque fait aussi apparaitre un monde de faux-semblants où chacun recrée une scène de théâtre. Le réalisateur veut nous emparer de son doute et livre une vraie réflexion sur toute forme de pouvoir et de savoir.
C'est un beau film très sombre où l'ironie, la dérision dénoncent le pouvoir et affichent le scepticisme du réalisateur vis à vis de la capacité de l'homme à relever le défi de guider l'humanité.

Un Jour

Encore une histoire d' amis qui mettront longtemps à s'apercevoir qu'ils étaient faits pour vivre ensemble! Mais le ton, plus nostalgique, l'émotion et le final dramatique donnent à cette romance une profondeur et un recul que n'ont pas d'autres bluettes! Il faut dire que celle-ci nous est contée par la réalisatrice danoise Lone Scherfig qui nous avait ébloui avec Une Education.. L'héroïne est interprétée par Anne Hathaway, sublime et attachante à la fois qui nous apprend à regarder son beau jeune homme frivole (Jim Sturgess) avec gourmandise, bienveillance et tendresse.
Pour ceux qui me connaissent, j'ajoute que le clin d'oeil aux vacances à Dinard et le bain de minuit dans la piscine de la plage St Vincent à Saint-Malo (!! bravo...) ont encore ajouté au plaisir que j'ai pris à voir ce film.

Sexe entre amis

Même scénario que Sex friends et que beaucoup d'autres comédies romantiques; tant pis et tant mieux, celle-ci est réussie. Les dialogues sont très enlevés et New York est toujours aussi photogénique! Le charme des deux acteurs Justin Timberlake et Mila Kunis, pétillants, intelligents et sexy fait le reste.  

Comment tuer son boss


Bien difficile de s'intéresser aux délires de ces trois bras cassés qui n'arrivent pas à nous faire décoller comme le faisait Very Bad Trip par exemple....  Même le casting prestigieux nous laisse de marbre.

mardi, septembre 06, 2011

This must be the place

Le réalisateur Paolo Sorrentino, qui nous avait ébloui avec Il Divo nous livre un film très différent. Le personnage central évolue cette fois dans une romance dramatique, toujours pour mieux dévoiler la complexité d'un parcours.Il choisit de nous embarquer pour un road-movie psychologique un peu compliqué, un peu nostalgique, un peu historique ( l'Holocauste), un peu déjanté qui nous étonne; c'est un film qui ne ressemble à aucun autre et s'il n'éblouit pas il charme car Sean Penn peut nous emmener là où il veut, même en travelo vieillissant, on le suit.

La Guerre est déclarée

Ce récit du drame vécu par le couple Valérie Donzelli, la réalisatrice avec Jérémie Elkaim nterprète de son propre rôle oscille entre drame et fantaisie. Car c'est avec légèreté qu'ils ont voulu témoigner de l'énergie qu'ils ont dépensé avec les équipes médicales (très bien valorisées-le personnel du film est le même que celui qui a soigné l'enfant dans la réalité) pour sauver leur fils atteint d une tumeur au cerveau particulièrement maligne.
Mais la fin est sans appel, le petit garçon est maintenant guéri mais le couple n'y a pas survécu et l'art de séduire de Valérie Donzelli n'arrive pas nous convaincre qu un beau et grand sujet du vécu puisse faire un film réussi.

Les Bien-aimés

Coup de coeur pour Christophe Honoré qui sait mêler les générations, les époques, les lieux pour nous dévoiler à travers la dentelle de son film la ronde éternelle des sentiments. Le casting est absolument parfait, en particulier Chiara Mastroiani qui laissant son côté second rôle nous éblouit vraiment ainsi que Paul Schneider (interprète du mari tchèque jeune), l'acteur américain révélé dans Bright Star. C'est un film à voir et à revoir tant les images et les dialogues sont ciselés et tant la légèreté apparente cache la complexité des rapports humains.

La Planète des singes: les origines-

James Franco réussit à nous convaincre de nous passionner pour ses singes!
C'est très américain, très violent et très impressionnant. Du grand spectacle!

Tu seras mon fils


Ce film de terroir fait penser à un bon télefilm de la chaîne publique; mais l'excellence des acteurs et la progression intéressante du scénario valent bien de faire le détour vers cet univers chabrolien.