vendredi, octobre 26, 2007

Secret Sunshine




Coréen est souvent synonyme de désespéré. C'est encore le cas pour ce film pour lequel l'actrice qui joue le rôle de la malheureuse héroïne a reçu la palme méritée d'interprétation à Cannes. Le rayon de soleil du titre est bien timide et n'arrive qu'à la fin une fois que la jeune femme a vraiment eu tous les malheurs ( comme Jeanne dans Une Vie et Telerama compare effectivement ce texte à du Maupassant). Mais on ne se sent quand même pas très proche de cet univers car l' incommunicabilité entre les êtres semble vraiment totale mais ce film a la beauté et le savoir-faire pour nous faire toucher du doig le désespoir sans effets mélo.

Bienvenue chez les Robinson



Comment faire un film aussi compliqué pour les enfants;! Comme me l’a résumé mon peti-fils :"heureusement que j’ai appris à l’école le présent, le passé et le futur!"
Tous ces allers retours donnent le tournis, heureusement la fin est réussie.Pour le reste il faut aimer le loufoque, les machines à remonter le temps ou être un petit garçon car lui il a aimé!

Le mariage de Tuya





Récompensé par l’ours d’or au dernier Festival de Berlin, ce "film chinois est un véritable voyage au coeur de la Mongolie, mais aussi dans le coeur d’une femme.Les images sont magnifiques, les décors grandioses, d’une sécheresse spectaculaire" comme le dit la critique de Elle. Mélodrame social ce film a valeur de documentaire et n'en est donc que plus bouleversant.

Michael Clayton









Scenario trè américain qui sonne un peu le déjà vu entre La firme et Erin Brockovich( seule contre tous Julia Roberts y défend des cancéreux contre une entreprise de traitement d’eau) . C’est du cinéma sur papier glacé sombre et tortueux autour et pour Georges Clooney. C‘est vrai qu‘on ne se lasse pas de le voir défendre la bonne cause avec talent.

Le coeur de hommes-2





Très attendue cette suite du Cœur des Hommes. Et c’est confirmé ils en ont un, gros comme cà pour certains : Jean-Pierre Daroussin sait nous émouvoir; Bernard Campan nous séduit et même Gérard Darmon peut nous étonner comme lors de la scène avec son ex-femme où ils conviennent tous deux de s’abstenir avec la phrase formidable : nous serons contents de nous à notre réveil demain matin. Il reste le personnage interprété par Marc Lavoine, personnage exécrable de sex -addict, qui est désagréable, outré, à qui l’on ne peut pardonner de faire tâche contrairement au scénario.Les femmes sont belles, omniprésentes et touchantes et les dialogues sont parfois piquants et intelligents de savoir-être.
Pourquoi donc cette mauvaise critique: c’est vrai que le film a du mal démarrer et que les scènes ne s’enchaînent pas toujours avec fluidité; et l’amitié entre ces quatre hommes ne nous est montrée de façon ni naturelle ni convaincante ;les images paraissent fabriquées ou même parachutées: les 4 assis côte à côte, les scènes au restaurant ou au bistrot ou pire les scènes d’engueulade quand ils essayent de travailler à un projet commun. Ce sont leurs parcours personnel spécifiques qui nous interpellent.

jeudi, octobre 11, 2007

L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford





Transie de froid après ces longs monologues et ces silences dans les plaines enneigées du Missouri, ce western psychologique vraiment à part laisse une impression d’ esthétisme et de poésie morbide. De belles photos, des plans avec une composition très léchée, une musique remarquable et d’excellents acteurs permettent d’accepter la lenteur et la longueur de ce film qu s’étire sur 2h30! Le titre nous donne d’emblée le fin mot de l’histoire et c’est donc bien sur le pourquoi de cet assassinat que s’attarde le scénario. L’assassin Bob Ford, personnage central interprété par Casey Affleck qui aurait pu prétendre au prix d’interprétation attribué à Venise à Brad Pitt pour son rôle de Jesse James, se confie, s’explique vis-à-vis du spectateur, comme à un psy, pour justifier de son acte.Tous les personnages sont noirs, angoissés, dépressifs, névrosés en symbiose avec les ciels gris, bas, tourmentés…Normal pour un réalisateur néo-zélandais tout est black! Au-delà de cet aspect psy, la dimension de ce jeu entre brigand messianique et traître se veut plus universelle pour montrer qu’une fois le temps d’un héros révolu, un autre (ou même un anti-héros) prend sa place pour qu’avance le monde moderne comme nous le conte l’épilogue et l’épilogue de l’épilogue.

dimanche, octobre 07, 2007

L'Ennemi intime





Malgré l’interprétation exceptionnelle de Benoit Magimel et Albert Dupontel, et une image très belle ce film ne surprend pas; il décrit la guerre, la torture, les missions difficiles ….La problématique particulière de l’ennemi intime (puisque ceux qui combattent contre nous ont fait les autres guerres à nos côtés ) et l’aspect incontournable de la décolonisation en font une guerre plus difficile idéologiquement, ce que le film montre très bien aussi. Mais sur ce thème, j’avais préféré le style plus personnel de La Trahison (Février 2006).

mercredi, octobre 03, 2007

Un Secret




A trop attendre d'un réalisateur on est un peu déçu même lorsque l'on n'a pas lu le livre de Philippe Grimbert et que l'on ne connait pas le secret. Depuis la petite Lili ( qui mettaient déja en scène Ludivine Sagnier et Julie Depardieu), Claude Miller s'était trop fait attendre pour ne pas décevoir la rédactrice, une inconditionnelle de ce réalisateur. Comment expliquer cette déception: par le personnage central qui est trop éclaté en différents ages: petit garçon, adolescent puis adulte pour donner vraiment une unité, par l'acteur Patrick Bruel qui apparait inchangé physiquement de 1936 à 1955?
Les personnages de femmes sont plus attachants, et celui qui apparait comme le plus beau quoique dans l'ombre est celui de Louise, magnifiquement interprété par Julie Depardieu.

99F






Innovant et déjanté, certes mais un propos pas très convaincant pour ce film sale et méchant qui manque singulièrement d’humour!