vendredi, novembre 30, 2007

My blueberry nights





C’est un très beau film esthétiquement parfait, plus simple que « In the mood for love », tout y est explicite même si Norah Jones manque un peu parfois d‘expression; Jude Law est par contre formidable et sait même nous faire oublier son côté beau gosse pour être tout simplement un homme amoureux, attentif et attendri. La musique y joue aussi un rôle très important, avec la reprise du succès de In the mood….

dimanche, novembre 25, 2007

American Gangster





C’est du bon cinéma américain, une histoire vraie, des personnages intéressants bien interprétés et un déroulement clair de l’enquête policiaire qui nous permet de bien s‘y retrouver entre les bons flics, les ripoux et les truands. Le casting vient tout droit des séries américaines que l’on connaît, et en personnage principal Denzel Washington interprète ce gangster avec sobriété et subtilité, mais il a beau faire on ne peut pas l’imaginer comme un vrai méchant. Dans les seconds rôles on reconnaît même Georges de Desesperate Housewives!
La reconstitution de New York il y a 35 ans est intéressante, avec même un clin d’œil à l’arrivée du micro-ondes ( c’est vrai que l’on a maintenant l’impression d’avoir toujours vécu avec!).Mais c’est quand même un peu long!

samedi, novembre 24, 2007

Ce soir je dors chez toi





Cela commence comme une jolie comédie sentimentale à la Française, avec une rencontre entre la douce Mélanie Doutey et un prince pas si charmant (Jean-Pierre Rouve) au piano un peu désaccordé dans un restaurant japonais inventif. Mais le réalisateur Olivier Baroux qui signe son premier film a voulu faire différent en mêlant les genres, ce qui serait bien si le loufoque et le burlesque ne frôlaient pas si souvent le ridicule. En plus il nous emmène à New York sans rien apporter au scénario bien faible. Le seul élément comique positif ce sont quelques bons mots ( on rentre en France après le séjour en Normandie) et quelques bonnes répliques , mais c’est vraiment trop peu… Quant au choix de la musique, il est aussi éclectique que le style du film!

Dans la Vallée d'Ehla





Un film sur la guerre en Irak tourné au Nouveau Mexique, et pourtant la violence et l’horreur de la situation des soldats sur place est parfaitement présente. Cela commence comme un épisode de FBI portés disparus, pour enchaîner en suite avec quelques scène de NCIS, mais la quête de la vérité s’avère complexe et très douloureuse et le réalisateur Paul Haggis conduit son enquête comme un thriller psychologique.
Cette douleur des soldats et de leurs parents nous est montrée à la fois avec violence et pudeur par le biais des deux personnages des parents, le père étant interprété magnifiquement par Tom Lee Jones; la complexité du problème de la guerre en Irak est à l’image de la complexité du scénario. C’est un film qui ne donne pas envie de vivre dans l’Amérique profonde, avec des personnages complètement inhibés par leur métier ( l’armée mais aussi la police très beauf etc.…

samedi, novembre 17, 2007

De l'autre Côté





Semaine riche en sorties de film de qualité car De l’autre côté vaut vraiment la peine d’être vu. Ce film germano-turc a eu le prix du scénario sans doute parce que ce va et vient entre Brême et Istanbul est toujours fluide, et va de soi. Ce film est toujours montré en vis-à-vis en parallèle, en symétrie comme nous le montre les images des cercueils « échangés ». Cette narration autour de plusieurs couples illustrant la relation filiale toujours douloureuse a pour trame le sacrifice d’Isaac fêtée par les musulmans turcs comme fête de Bayram: un fils et son père turcs, une fille et sa mère allemandes et un troisème couple mère-fille germano-turque . Le fils de l’un veut aider la fille de l’autre, la mère allemande finira par aider la jeune fille turque qui aura été à l’origine de la perte de sa fille. On se sent très proche des émotions et de la douleur des personnages, on aimerait pouvoir les aider à parcourir plus vite le chemin qu’ils vont finalement trouver, la fin étant une image de paix.

mercredi, novembre 14, 2007

Faut que ça danse








Un film sur la vieillesse c’est un peu casse-gueule; pas un film branché sur des quinquas presque sexas qui mènent une vie normale, épousant des jeunettes, faisant des bébés , non vraiment des vieux qui restent présentables certes mais qui reçoivent des lettres leur refusant le droit à l’assurance vie , sont dépendants ou un peu fous. Il fallait être Noémie Lvovsky ( qui nous avait tellement touchés dans Les Sentiments) pour oser montrer cette tranche d’âge qui n’est pas « vendeur » et qui dérange d‘autant plus qu‘elle revendique pour eux le besoin d’amour et pas seulement la tendresse mais aussi la relation sexuelle,
La réalisatrice nous montre dans les détails de la vie quotidienne comment le rapport aux autres est complètement faussé; en tant qu’automobiliste par exemple avec les mauvais côtés : se faire insulter parce que l’on roule plus lentement et les bons : prendre un sens interdit sans être inquiété… La vieillesse c’est aussi le moment où l’on repense à ses racines (scène au Mémorial) et ou l’on se pose des questions sur l’immortalité et sur ce que l’on aura laissé comme trace…Pour ne pas faire dans l’amer ou le déprimant, la réalisatrice choisit de la fantaisie, la violence, le burlesque, le déjanté ou le décalé , parfois plusieurs modes étant mêlés; c’est osé à la limite du supportable mais cela fait passer le message; il faut accepter cette décadence, ce passage obligé où il semble qu‘il y ait des compensations: la femme de Salomon jouée par Bulle Ogier qui a perdu ses repères, a trouvé des bras forts et un ami vraiment dévoué et Jean-Pierre Marielle(dont le rôle de Salomon parait avoir été écrit sur mesure pour lui) tout en étant lucide garde une vraie jeunesse de cœur et rencontre enfin une âme soeur. Et puis que tous les grands parents se réjouissent, les images de la fin sont explicites, l’immortalité de l’homme c’est sa progéniture!… Les spectateurs plus jeunes pourront se retrouver dans la fille interprétée par Valeria Bruni Tesdeschi et verront plutôt un film sur la difficulté à grandir et trouver sa place entre deux parents envahissants à des titres très différents. Enfin tous apprécieront les clins d’œil au cinéma d’autrefois et la musique très jazzy.



mardi, novembre 13, 2007

Les promesses de l'ombre




Pas d'hésitation, ce film de David Cronenberg est le meilleur de tous les nombreux films sortis depuis la rentrée puisqu'il allie l'intérêt de la forme ( un thriller époustouflant) et du fond....Mais il faut s'accrocher à son fauteuil pendant 3 scènes extrêmement violentes, dès le début cela prend aux tripes ( mais c'était encore pire dans History of violence) puis cela s'arrange ensuite avec les décors de Noel et le visage de bon grand'père russe de Semion ( un peu roublard peut-être!) avant la scène du Hammam à ne regarder que par les plus endurcis....même si Viggo Morgussen ne porte alors que ses tatouages. Son interprétation lui vaudrait d'être nominé aux Oscars
La jeune femme, Naomi Watts sait nous séduire et nous émouvoir sans en faire trop.

dimanche, novembre 11, 2007

Un jour sur terre


Les images sublissimes illustrent un texte moralisateur et très réducteur quant à l'enjeu du réchauffement de la planète.
S'il ne s'agit que de sauver de la famine les ours polaires, demain je m'offre un 4x4.... parce que je le vaux bien!

Le deuxième souffle




Deuxième chance de comprendre le dilemne des vieux truands, cette version d'Alain Corneau insiste sur l'aspect psychologique du retour difficile à la vie civile( enfin presque) d'un prisonnier évadé ( Gu pour les intimes). Ce héros fatigué, c'est Daniel Auteuil, et pas de suspense, il n'a vraiment aucune chance de s'en sortir tant il parait abattu, battu d'avance. Dans mon souvenir , Lino Ventura avait plus de prestance, ne paraissait pas aussi accablé et surtout on n'hésitait pas à croire qu'il avait gagné et conservé la confiance de tous ses amis. Pourquoi ne rediffuse-t-on pas la première version pour vérifier cette impression? Par contre le casting masculin fabuleux de ce second souffle laissera une impression très positive: Jacques Dutronc, Michel Blanc, Gilbert Melki, Eric Cantona sont excellents.

Le Rêve de Cassandre




Dans la série films avec meurtre, j'avais gardé celui ci en second comme on réserve dans son assiette les meilleurs morceaux pour la fin pour en garder le gôut exquis. Et comme Woody Allen nous régale d'un film chaque année ( c'est son 40ème), on se lèchait les babines d'aller voir Scoop après le si réjouissant Match Point.
Que nenni! Ce dernier volet de la trilogie londonnienne paraît bien terne et ce rêve la déçoit. Pourtant l'atmosphèe étouffante, le cynisme et l'amertume sont disséqués avec intelligence et subtilité ( comme dans la scène où le frère qui essaye de prendre "l'ascenseur social" essaye de donner la réplique dans la cour des grands à un question sur une pièce d'Euripide...); mais ici il ne s'agit plus de l'heure zéro mais de H+1, puis H+2 etc.. tant la logique de la démonstration est attendue (implacable diront les défenseurs). On s'ennuie donc un peu, tout en appréciant de belles scènes et le jeu des deux acteurs qui interprètent avec brio les deux frères maudits.

L'Heure Zéro




Ce film est d'autant plus délicieux à la bloggeuse qu'il est tourné dans son "jardin" ou presque..Dinard, plage du Meinga où elle aimerait retrouver de temps en temps Melvil Poupaud. Pourquoi pas, il semble attaché à la région puisqu'il était déja le jeune interprète de Conte d'été de Rohmer, tourné à Dinard et St Lunaire!
A part les états d'âme de la rédactrice, ce film fonctionne sur les états d'âme des différents personnages: ceux de l'extravertie interprétée avec conviction par Laura Smet qui en fait des tonnes, mais c'est son rôle, ceux d'Aude l'ex-femme du jeune homme riche jouée par Chiara Mastroianni, sombre et à moitié dévoilée dès le début de l'histoire et bien sûr ceux du beau jeune homme sportif et impeccable dans ses tenues très dinardiennes beaucoup plus secrets.
C'est donc un bon film tiré d'un des romans les plus sombres et peu connu d'Agatha Christie que nous sert Pascal Thomas, toujours un peu disert avec des scènes pour son plaisir, mais aussi le notre celui de se voir bien raconter une histoire ( sans le H ).

vendredi, octobre 26, 2007

Secret Sunshine




Coréen est souvent synonyme de désespéré. C'est encore le cas pour ce film pour lequel l'actrice qui joue le rôle de la malheureuse héroïne a reçu la palme méritée d'interprétation à Cannes. Le rayon de soleil du titre est bien timide et n'arrive qu'à la fin une fois que la jeune femme a vraiment eu tous les malheurs ( comme Jeanne dans Une Vie et Telerama compare effectivement ce texte à du Maupassant). Mais on ne se sent quand même pas très proche de cet univers car l' incommunicabilité entre les êtres semble vraiment totale mais ce film a la beauté et le savoir-faire pour nous faire toucher du doig le désespoir sans effets mélo.

Bienvenue chez les Robinson



Comment faire un film aussi compliqué pour les enfants;! Comme me l’a résumé mon peti-fils :"heureusement que j’ai appris à l’école le présent, le passé et le futur!"
Tous ces allers retours donnent le tournis, heureusement la fin est réussie.Pour le reste il faut aimer le loufoque, les machines à remonter le temps ou être un petit garçon car lui il a aimé!

Le mariage de Tuya





Récompensé par l’ours d’or au dernier Festival de Berlin, ce "film chinois est un véritable voyage au coeur de la Mongolie, mais aussi dans le coeur d’une femme.Les images sont magnifiques, les décors grandioses, d’une sécheresse spectaculaire" comme le dit la critique de Elle. Mélodrame social ce film a valeur de documentaire et n'en est donc que plus bouleversant.

Michael Clayton









Scenario trè américain qui sonne un peu le déjà vu entre La firme et Erin Brockovich( seule contre tous Julia Roberts y défend des cancéreux contre une entreprise de traitement d’eau) . C’est du cinéma sur papier glacé sombre et tortueux autour et pour Georges Clooney. C‘est vrai qu‘on ne se lasse pas de le voir défendre la bonne cause avec talent.

Le coeur de hommes-2





Très attendue cette suite du Cœur des Hommes. Et c’est confirmé ils en ont un, gros comme cà pour certains : Jean-Pierre Daroussin sait nous émouvoir; Bernard Campan nous séduit et même Gérard Darmon peut nous étonner comme lors de la scène avec son ex-femme où ils conviennent tous deux de s’abstenir avec la phrase formidable : nous serons contents de nous à notre réveil demain matin. Il reste le personnage interprété par Marc Lavoine, personnage exécrable de sex -addict, qui est désagréable, outré, à qui l’on ne peut pardonner de faire tâche contrairement au scénario.Les femmes sont belles, omniprésentes et touchantes et les dialogues sont parfois piquants et intelligents de savoir-être.
Pourquoi donc cette mauvaise critique: c’est vrai que le film a du mal démarrer et que les scènes ne s’enchaînent pas toujours avec fluidité; et l’amitié entre ces quatre hommes ne nous est montrée de façon ni naturelle ni convaincante ;les images paraissent fabriquées ou même parachutées: les 4 assis côte à côte, les scènes au restaurant ou au bistrot ou pire les scènes d’engueulade quand ils essayent de travailler à un projet commun. Ce sont leurs parcours personnel spécifiques qui nous interpellent.

jeudi, octobre 11, 2007

L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford





Transie de froid après ces longs monologues et ces silences dans les plaines enneigées du Missouri, ce western psychologique vraiment à part laisse une impression d’ esthétisme et de poésie morbide. De belles photos, des plans avec une composition très léchée, une musique remarquable et d’excellents acteurs permettent d’accepter la lenteur et la longueur de ce film qu s’étire sur 2h30! Le titre nous donne d’emblée le fin mot de l’histoire et c’est donc bien sur le pourquoi de cet assassinat que s’attarde le scénario. L’assassin Bob Ford, personnage central interprété par Casey Affleck qui aurait pu prétendre au prix d’interprétation attribué à Venise à Brad Pitt pour son rôle de Jesse James, se confie, s’explique vis-à-vis du spectateur, comme à un psy, pour justifier de son acte.Tous les personnages sont noirs, angoissés, dépressifs, névrosés en symbiose avec les ciels gris, bas, tourmentés…Normal pour un réalisateur néo-zélandais tout est black! Au-delà de cet aspect psy, la dimension de ce jeu entre brigand messianique et traître se veut plus universelle pour montrer qu’une fois le temps d’un héros révolu, un autre (ou même un anti-héros) prend sa place pour qu’avance le monde moderne comme nous le conte l’épilogue et l’épilogue de l’épilogue.

dimanche, octobre 07, 2007

L'Ennemi intime





Malgré l’interprétation exceptionnelle de Benoit Magimel et Albert Dupontel, et une image très belle ce film ne surprend pas; il décrit la guerre, la torture, les missions difficiles ….La problématique particulière de l’ennemi intime (puisque ceux qui combattent contre nous ont fait les autres guerres à nos côtés ) et l’aspect incontournable de la décolonisation en font une guerre plus difficile idéologiquement, ce que le film montre très bien aussi. Mais sur ce thème, j’avais préféré le style plus personnel de La Trahison (Février 2006).

mercredi, octobre 03, 2007

Un Secret




A trop attendre d'un réalisateur on est un peu déçu même lorsque l'on n'a pas lu le livre de Philippe Grimbert et que l'on ne connait pas le secret. Depuis la petite Lili ( qui mettaient déja en scène Ludivine Sagnier et Julie Depardieu), Claude Miller s'était trop fait attendre pour ne pas décevoir la rédactrice, une inconditionnelle de ce réalisateur. Comment expliquer cette déception: par le personnage central qui est trop éclaté en différents ages: petit garçon, adolescent puis adulte pour donner vraiment une unité, par l'acteur Patrick Bruel qui apparait inchangé physiquement de 1936 à 1955?
Les personnages de femmes sont plus attachants, et celui qui apparait comme le plus beau quoique dans l'ombre est celui de Louise, magnifiquement interprété par Julie Depardieu.

99F






Innovant et déjanté, certes mais un propos pas très convaincant pour ce film sale et méchant qui manque singulièrement d’humour!

vendredi, septembre 28, 2007

Mon frère est fils unique





Cette tranche de vie d’une jeunesse en Italie est racontée avec humour, nostalgie; on retrouve le ton de Nous nous sommes tant aimés. Deux frères et une sœur encore, très différents , l’un est fasciste et l’autre communiste et l’on sourit de leur engagement de jeunesse à la fois brutal et naïf (Ah la scène de l’interprétation de L’Hymne à la Joie version révolutionnaire Mai 68!), le tout avec une musique d’époque très présente ( Chariot de Pétula Clark, en Italien…). Avec la vie adulte tout se gâte, et l’engagement se fait terrorisme pour le beau macho chouchou de sa mère et le petit teigneux au contraire transformera sa rage et son énergie dans une action sociale concrète.

jeudi, septembre 27, 2007

Un coeur invaincu





Film sans surprise mais non sans intérêt; c’est efficace, réaliste, bien documenté. Mais il manque le petit plus qui nous bouleverserait. Angelina Jolie, l‘interprète de l’épouse de Daniel Pearl est-elle trop belle, trop parfaite ou trop respectueuse de la retenue et du courage de la vraie Mariane Pearl?
On gardera aussi de ce film la vision de la ville de Karachi qui nous est montrée avec brio, dans sa crasse, son grouillement, sa misère. Impressionnante et inquiétante dans le contexte géopolitique actuel…

7H 58, ce samedi là





Ce film démarre lentement mais l’intérêt s’accroît au fur et à mesure que le désespoir de protagonistes les emmène droit au mur. Le titre américain « Before the Devil Knows you’re Dead », est plus approprié à ce drame familial (très noir) plus que thriller, relaté avec cynisme et précision par le réalisateur Sydney Lumet. Spirale infernale de l’absurde, heureusement c’est du cinéma!

Tout est pardonné




Encore un premier film, il faut donc beaucoup pardonner, oui mais pas tout. La jeune réalisatrice Mia Hansen-Love (24 ans) semble avoir tellement aimé photographier sa jeune héroine Paméla, interprétée par la gracieuse Constance Rousseau, que la dernière partie qui parle de ses retrouvailles un peu difficiles arès 15 ans d'absence avec son père est traitée de façon presque annexe par rapport aux images un peu "hamiltoniennes: luminosité, cadre champêtre en Corrèze,...Les précédents chapitres sont plus convaincants pour parler de la fêlure du couple puis de sa désaggrégation. Par contre l'acteur pricipal qui joue le père, Paul Blain , séduit plus par son physique que par son jeu.

mardi, septembre 25, 2007

l'Invité




Dramédie, ce néologisme est vraiment approprié à ce film qui hésite entre le comique de situation et le drame sociologique; la situation de couple est désespérée puisqu'il est acculé à inviter chez lui un membre de la DRH de leur futur employeur potentie afin de finaliser le recrutement du mari cadre quinquagénaire au chômage depuis 3 ans.
Cette valse hésitation entre le pathétique ( éviter les pièges tendus, angoisser à l’idée de ne pas être conforme..), et des péripéties hors de propos et censées être divertissantes ( dont en particulier les scènes avec la concierge hystérique, ou le plongeon tout habillé de Danie Auteuil dans la baignoire après sa beuverie) rend le film lourd et finalement très inabouti d’où sa côte très basse dans les critiques. Ce n'est pas la faute du trio d' acteurs ( en fait du quatuor car Hippolyte Girardot doit y être associé) qui joue juste et n'en fait pas trop et peut assurer le succès commercial!

La Face cachée




Bernard Campan réalisateur, c’est un essai et donc pas nécessairement un coup de maître. On sort anxieux de ce film qui pose plus de questions qu’il n’en résout. Il y a de bons dialogues entre les deux amis, la difficulté à se comprendre dans le couple est palpable, mais il manque une certaine nervosité au rythme pour ne pas rester spectateur. A voir pour Karine Viard, actrice toujours aussi exceptionnelle