Dans cette comédie mélodique
américaine qui flirte avec la comédie musicale, la très
britannique mais non moins charmante Keira Knightley fait équipe
avec Mark Ruffalo pour nous emmener dans un New York emblématique...
Tout serait donc pour le mieux pour découvrir l'univers
impitoyable (toujours) et pitoyable parfois (la barbe de Dave par
exemple) de la production musicale si les chansons n'étaient
pas interprétées par la même charmante actrice
sus-nommée......Des longueurs répétitives dans
un film souriant qui a choisi sans complexes et sans aucun détour
sentimental ou numérique le camp des « feel good
movies »....
mercredi, juillet 30, 2014
mardi, juillet 29, 2014
Palma Real Motel
Ce petit film d'auteur mexicain ne
brille pas par l'originalité de son scénario puisqu’il
nous relate les premiers émois amoureux d'un jeune homme qui
s' éprend d'une femme « libérée »
de 10 ans son aînée.
Mais la façon de scruter les
visages, de nous faire sentit la lenteur du temps (le sous-titre du
film est heures mortes), de nous mettre au cœur des
sensations de ce bord de plage près de Vera Cruz démontre
un vrai talent pour son réalisateur.
Jimmy's hall
Une fois encore Ken Loach défend
les plus faibles et nous dépeint ici la lutte des classes en
Irlande dans les années 1930 avec pour figure de proue le
personnage de Jimmy Gralton. Et une fois encore le réalisateur
réussit à nous séduire grace à
l'interprète ( Barry Ward un inconnu ou presque) et grace à
une atmosphère réellement chaleureuse dans une petite
communauté idéalisée sans doute pour mieux
servir son propos.... très évangélique.
L'amertume et la violence laissent cette fois souvent la place à
l'émotion et à la nostalgie, tout particulièrement
dans une très belle scène de danse à la
dimension onirique.
samedi, juillet 26, 2014
L'Homme qu'on aimait trop
Ce film est basé sur l’ambiguïté, celle de la personnalité de son anti-héros interprété par Guillaume Canet qui ne joue pas du tout sur son coté enjôleur ( et ça nous manque un peu ) et celle du dénouement; est-il coupable? Or il est diffusé un peu tard puisque le dernier rebondissement en justice de cette affaire retire le doute.
C'est bien Agnes Leroux qui est au centre du scénario; mais son personnage n'est pas attirant et on en vient nous aussi à ne plus supporter ses larmes, son petit appartement insignifiant et froid, son mal-être ...Au bout du compte c'est l'histoire autour du Palais de le Méditerrnanée avec l'intrigant Fratoni qui m 'a paru la plus cinématographiquement intéressante mais c'est dans la première demi-heure seulement ... car ensuite les dialogues sont aussi peu écrits que le titre avant de passer aux éternels plans des procès.
C'est bien Agnes Leroux qui est au centre du scénario; mais son personnage n'est pas attirant et on en vient nous aussi à ne plus supporter ses larmes, son petit appartement insignifiant et froid, son mal-être ...Au bout du compte c'est l'histoire autour du Palais de le Méditerrnanée avec l'intrigant Fratoni qui m 'a paru la plus cinématographiquement intéressante mais c'est dans la première demi-heure seulement ... car ensuite les dialogues sont aussi peu écrits que le titre avant de passer aux éternels plans des procès.
Maestro
C'est la dédicace finale qui
donne vraiment du corps à ce scénario un peu mince
d'une vraie rencontre entre un cinéaste reconnu, talentueux,
exigeant, cultivé et bien plus encore (comme si Michel
Longsdale incarnait son propre personnage) et un jeune homme livré
à lui même qui s'est forgé son inculture
puisqu'il se repait de séries américaines mais qui est
beau et n'a peur de rien. Quelle chance pour Pio Marmai d'avoir
obtenu ce rôle (dans le film comme dans la réalité)
qui lui permet de montrer tout son potentiel à la fois drôle,
sensible et charmeur.
Sa partenaire Deborah François (
dont j'avais bien aimé son interprétation de la jeune
dactylo de Populaire) reste trop en retrait à mon avis
surtout par rapport aux deux autres personnages féminins: la
très pétillante Alice Belaidi et la sage et efficace
Dominique Reymond.
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