mardi, décembre 16, 2008

Le Plaisir de chanter







Une autre espèce de « Confusion des genres » pour le réalisateur de ce précédent film, qui mêle cette fois l' espionnage qui ne se prend pas au sérieux mais qui tue quand même pas mal ( comme dans les frères Coen), la comédie anti-romantique avec l'excellent duo Marina Foïs et Lorant Deutsch dont les dialogues sont vraiment cyniques et très vie urbaine moderne, et la fantaisie avec le personnage de Jeanne Balibar, dont le rôle semble écrit sur mesure pour elle, apportant légèreté et décalage. Le chant lyrique amortit le côté loufoque et nous transporte au delà de la routine et de la grisaille et nous donne envie aussi de gôuter au plaisir de chanter. Mais la cartésienne que je suis a du mal avec ce va-et-vient d'un genre à l'autre, de scènes très osées (avec le jeune Julien) à des moments très fleur bleue comme dit Télérama, et donc l'impression globale, et ce malgré un excellent casting, n'est que d'une grenouille!

jeudi, décembre 11, 2008

Burn after reading





Les frères Coen prennent des vacances et nous entrainent dans la drolerie et le n'importe quoi réussi. Vrais et faux espions, personnages bien campés ( une galerie de portraits de losers que l'on n'oubliera pas), du sang et des morts quand même, on retrouve leur patte qui fait toujours mouche.

Baby blues








Comédie sentimentale ratée, même Karine Viard n'arrive pas à nous toucher ou seulement à nous interesser.

mardi, décembre 09, 2008

Je veux voir

Pourquoi ce film nous montre-t-il davantage Catherine Deneuve que le Liban? Ce film est un must pour ses fans qui la trouvent sensible, intelligente etc et pour les inconditionnels des critiques des Cahiers du Cinéma qui se sont enflammés pour ce film franco-libanais mi-fiction mi-documentaire sur les ruines de Beyrouth et du Sud Liban après la guerre de 2006.
Pour les autres, pour voir et s'émouvoir sur le Liban choisissez plutôt « Sous le bombes » .

Pour elle





Prison Break a inspiré le réalisateur Fred Cavayé pour son premier film genre thriller romantique mais Vincent Lindon n'est pas Wentworth Miller et malgré les efforts du réalisateur on ne peut croire un instant aux chances de réussite de l'évasion, même en la planifiant sur un mur, projetée par ce professeur de français. L'amour peut tout et l'injustice donne l'énergie du désespoir nous conte ce film qui joue sur le suspense mais surtout sur l'émotionnel. A chacun de juger si on peut y adhérer, la grenouille unique indique ma position, on a de toute évidence joué sur le moralement correct, seuls les truands sont blessés et pas les policiers
A part cette réserve sur le scénario, le rythme est bien mené et l'interprétation est juste; Vincent Lindon a eu le prix d'interprétation du festival de Sarlat, et Diane Kruger est merveilleuse tant en femme épanouie qu'en victime.

dimanche, décembre 07, 2008

Musée haut, musée bas






Jubilatoire cette pièce de Jean-Michel Ribes portée à l'écran sous forme d'une fable outrancière mais drolatique, si l'on excepte deux gags lourdauds, dont celui de Josiane Balasko. Que des trouvailles, des fou rires (André Dussolier en ministre de la culture), et un casting inimaginable. Comique de répétition, comique de situation ( parfois même au 2ème degré quand Daniel Prévost nous dit qu'il se rappellerait du parking Vélasquez puisque c'est le nom de son assureur bien connu de ceux qui subissent encore la pub sur la chaîne publique, puis nouveau clin d'oeil lorsque l'ont voit une "menine" passer avec sa douairière) et surtout comique de caractères.Tous les acteurs petits et grands de la scène ( y compris la Comédie Française), des séries télévisées et du cinéma se retrouvent en effet dans ces musées parisiens, pour le meilleur (musée haut) et souvent pour le pire (musée bas). Pour le côté réflexion on assiste à une révolte de la nature contre l'art. La nature reprend ses droits et l'art dérive comme le radeau de la méduse....Les portraits sont cocasses, parfois sans pitié et chaque personnage a été calqué sur son interprète sans craindre d'accentuer les clichés: Gérard Jugnot en français moyen, Isabelle Carré en jeune femme éternellement radieuse et son compagnon Pierre Arditti triste et grincheux etc... et tous semblent y prendre plaisir comme nous.

samedi, décembre 06, 2008

Agathe Clery









Au début on se réjouit, la présentation en forme de ballet de cygnes est soignée, et la chorégraphie sur le quai du Thalys à la gloire de la business class européenne toute de sombre vêtue réjouissante et puis.... plus rien. On s'enfonce dans la comédie dramatique archiclassique à l'exception de deux moments vraiment réussis grâce à la performance de Valérie Lemercier dans un numéro de danse à la manière de Michael Jackson puis un pas de deux flamenco enlevé. La fin est si ennuyeuse et si téléphonée que l'on peut partir avant. Les seconds rôles sont eux aussi rebattus en figure comme en carctère, seule la mère jouée par Dominique Lavanant nous surprend un peu dans ce rôle de composition.

Aide-toi le ciel t'aidera





Encore une mère courage, bien différente d'Angelina Jolie dans ce film qui ne ressemble guère aux films précédents de François Dupeyron. On est transporté loin des atmosphères bourgeoises et bobo pour rentrer dans un monde à part ( filmé sous une lumière crue qui nous emmène sous les tropiques et dans la chaleur de l'été 2005 ), en fait dans une cité aux Mureaux. Et bien sûr la violence, les difficultés quotidiennes sont le lot de chacun et surtout de Sonia qui fera face, à sa façon, en mère, en femme, proche des personnes âgées dont elle s'occupe. Le film ose nous monter la solitude des vieux et leur désir de sexe en la personne de Claude Rich qui endosse ce personnage. La différence prend alors plusieurs visages blancs ou noirs, tous aussi pathétiques. C'est un film qui dérange vraiment.

l'Echange





Clint Easwood signe ici un film académique et pas très subtil mais dont l'un des intérêts est de nous illustrer une page de la vie américaine du début du 20ème siècle. La reconstitution de la vie quotidienne à la maison, au travail est intéressante beaucoup plus que la disparition des enfants ( une histoire vraie mais qui nous laisse un peu indifférents, à l'exception de la visite du ranch à l'atmosphère inquiétante).
Le personnage de la mère est interprété par Angelina Jolie qui avait déjà tenu un rôle de femme éprouvée sans paraître éplorée dans Un cœur invaincu où elle incarnait la femme du journaliste disparu Daniel Pearl et en donnait le caractère de grandeur sans grandiloquence. Ici c'est encore avec plus de retenue et un côté plus glamour qu'elle affiche sa dignité face aux épreuves évitant à ce film le mélo pour insister sur le côté défense de la bonne cause. Le combat entre le pot de terre et le pot de fer (le pasteur et Angelina contre la police et le maire de Los Angeles ) sonnent très américains avec le procès, le rôle de la presse etc.... Mais en revanche les scènes tournées en asile psychiatrique sont vraiment poignantes. Le personnage le plus étonnant est celui du méchant Capitaine Jones (interprété par Jeffrey Donovan) qui d'indifférent en début d'enquête balance vers la brute impitoyable et pourrie. La fin est aussi très américaine avec le mot Hope qui nous est placardé pour être sûr de faire un film à message au cas où l'on aurait seulement cru qu'il s'agissait de raconter un fait divers.

jeudi, décembre 04, 2008

The Visitor





Prix du Festival de Deauville, ce film réalisé par un nouveau scénariste Thomas McCarthy relate avec beaucoup de retenue et de modestie l'histoire d'une conversion. Elle est d'autant plus touchante qu'elle parle d'une homme dont la vie semble derrière lui mais qui va avoir la chance de rencontrer son prochain comme dirait l'Evangile. Il sera le bon samaritain même si son action s'avère sans effets ( une bonne note du scénario qui évite le happy end) mais non pas inutile puisqu'il va dorénavant vivre et cesser d' être un reclus.Le film prend une dimension vraiment tragique quand apparaît la mère, interprétée par la merveilleuse Hiam Abbass ( la palestinienne des Citronniers).
C'est une belle histoire, défendant une noble cause mais pas ennuyeuse du tout qui montre du doigt la politique intérieure des USA sur un mode intimiste d'autant plus convaincant.

Stella





Le thème de ce film, la mixité sociale, est extrêmement intéressant et traité avec justesse, subtilité et même brio dans certaines séquences.
Stella est une préadolescente confrontée à la réalité quotidienne d'un café genre boui-boui à la fin des années 70 (quel décor!),tenu par ses parents ( magnifique premier rôle de Benjamin Biolay en père irresponsable, dépressif et alcoolo) ; elle rentre en 6ème au lycée La Fontaine....à des années lumière de son environnement ordinaire. Cette année scolaire sera décisive pour elle; elle en sortira gagnante, après bien des hésitations, grâce en partie à son amitié avec Gladys une autre élève à part, et à sa réflexion intérieure pour ne pas vivre la vie de ses parents ou de sa camarade de jeux dans le Nord.
Les images, les situations sont criantes de vérité, avec une mention spéciale pour la réalité de la pauvreté extrême dans la région du Nord, (bien loin de Bienvenue chez les ch'tis!), qui rappelle le film de Luc Delvaux:Flandres qui se situait une quinzaine d'années plus tôt. Cela sent le vécu et pour Sylvie Verheyde, la réalisatrice, il s'agit en effet d'un film autobiographique.
Tous les acteurs sont bien dans leur rôle, la petite fille qui joue Stella est vraiment remarquable et tous les seconds rôles sont aussi interprétés avec naturel et sobriété ( Guillaume Depardieu, Thierry Neuvic...)

jeudi, octobre 30, 2008

Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

jeudi, octobre 23, 2008

Le crime est notre affaire





Fantaisie, décalage, charme désuet et surtout un casting de rêve font de ce moment de cinéma une parenthèse de détente et d'humour. Et au détour de l'intrigue policière les indices cinématographiques ne manquent pas!

Coluche





Pas du tout un film à la gloire de Coluche mais plutôt une étape dans un parcours difficile où le clown est toujours désespérément triste. C'est intéressant de voir que personne n'échappe à l'ivresse du pouvoir et que la politique est réservée à ceux qui en font depuis longtemps. Les thèmes traités vont donc au-delà du personnage interprété avec intelligence par François Xavier Demaison qui s'identifie plus psychologiquement que physiquement à Coluche, mais le film reste mollasson.

samedi, octobre 11, 2008

Vicky Cristina Barcelona





Woody Allen se renouvelle complètement dans cette histoire qu'il raconte simplement plutôt comme une fable. Il annonce dès le départ qu'il veut disserter sur l'amour, sa complexité, ses formes multiples et sur la difficulté à le vivre au quotidien. La narration est linéaire, sans fioritures, sans retour en arrière et le ton est objectif en nous donnant tous les éléments pour comprendre à la fois le déroulement de l'action et l'état d'esprit des personnages. Les personnages bien sûr sont torturés, mais la luminosité des décors, les couleurs vives, le luxe des intérieurs sont en opposition avec le mal être des trois femmes et de l'homme qui s'aiment et ne peuvent pas fusionner. L'accident interviendra qui déterminera l'avenir de ces quatre personnes, évitant pour Vicky d'avoir à choisir entre vie rêvée ou vie raisonnable et chacun oubliera la parenthèse de cet été à Barcelone. Les trois femmes (quelle brochette, et l'on découvre Rebecca Hall) sont très belles et leur héros (interprété par Javier Bardem) est lui aussi très sexy, artiste et humain mais leur bonheur est inachevé, c'est le propre de la condition humaine nous le conte Woody Allen sur un mode sage et joyeux.

mercredi, octobre 01, 2008

Cliente





La drôlerie de ce film permet d'aborder des sujets de société sur le mode de la dérision. Les deux sœurs Nathalie Baye et Josiane Balasko forment un duo convaincant dont les dialogues sont incisifs et sans concession. Bien sûr la fin est rattrapée par la morale et les bons sentiments et vient donc en contradiction du plaidoyer féministe. Il faut dire que personne ne pourrait trouver vraisemblable que l'on quitte Isabelle Carré malgré sa famille vraiment sordide; d'ailleurs à la première réflexion on pourrait aussi penser que Catherine Hiegel est à contre emploi dans le rôle de la mère, mais n'est-ce pas au contraire une des finesses du scénario de Josiane Balasko qui voudrait montrer comment une femme délaissée, écœurée et qui doit se battre, peut devenir une mégère insensible et âpre aux gains?Quant au personnage masculin, Éric Caravaca, il est dépeint là encore tout en finesse, contrairement à son physique un peu lourd de macho.

lundi, septembre 29, 2008

l'Empreinte de l'Ange




Verdict sévère diront certains pour ce thriller psychologique dont le lemme de base est contestable : une mère peut sept ans plus tard ressentir avec certitude dès le premier regard qu'une petite fille entraperçue est la sienne...
Mais le face à face des deux actrices est absolument magnifique: l'angoisse qui paraissait être le seul apanage de la moins nantie, Catherine Frot, gagne l'univers de la femme heureuse,Sandrine Bonnaire, que l'on voit se fissurer petit à petit.

Parlez-moi de la pluie





Déception pour ce nouveau film d'Agnès Jaoui, tant l'impression est grande de réchauffé et même de rabâché pour les deux interprètes principaux: la réalisatrice qui cherche toujours à expliquer son autoritarisme, son échec à faire face à la solitude etc... ( comme dans son précédent film Comme une image ), et surtout Jean-Pierre Bacri toujours refrogné, instable etc.... qui fait encore et plus que jamais du Bacri.
Dommage car les personnages secondaires sont très intéressants, souvent subtils et Jamel Debbouze est vraiment remarquable dans l'interprétation tout en nuances d'un fils d'émigré (et/ou d'un fils de domestique car les rapports avec la famille sont très comparables à cette relation à la fois intime et difficile décrite dans les romans du siècle dernier où se côtoyaient sous un même toit maitres et valets). La bande son est également formidable et permet d'oublier le texte et les situations un peu mous et convenus ( l'agriculteur qui s'en prend à Bruxelles, les moutons qui bêlent pendant le tournage..).Agnès Jaoui nous avait habitués à plus d'acidité et plus d'émotion.

Comme les autres





Dans ce film présenté à tort comme une défense du droit à l'adoption par les couples homosexuels, l'aventure parentale n'en est qu'à ses prémices et le sujet reste donc à traiter. Mais le récit de l'aventure du faux couple hétéro est touchant et le regard de la jeune mère porteuse est bouleversant; l'interprétation de Lambert Wilson et de Pilar Lopez de Ayala
contribuent largement à la réussite du film. Pascal Elbé est par contre en retrait ( alors qu'il portait vraiment le film Nos amis, nos Amours).
C'est un film sensible et attachant qui décrit cependant avec une grande acidité, et même une certaine misogynie les relations de couples vécues par les femmes:ni la sœur mariée avec enfants, ni les couples de lesbiennes et encore moins l'amie célibataire (Anne Brochet toujours émouvante) ne sont épargnées... Pas gai tout ça!

dimanche, juin 15, 2008

Sagan



Diane Kurys et Sylvie Testud nous font entrer totalement dans l’univers de Françoise Sagan et Bonjour la Tristesse! Car c’est un film qui au-delà des clichés et des anecdotes bien connues décrites dans la première partie du film dépeint bien dans la seconde, la solitude et la fuite en avant d’une femme qui perd peu à peu ses illusions, ses amis et la liberté à laquelle elle tenait tant. Le casting est absolument formidable.

lundi, juin 09, 2008

Sous les bombes






Entre documentaire et fiction ce road-movie se déroule sous les bombes au Liban en 2006. C’est avant tout un plaidoyer vraiment efficace contre la guerre car on se sent dès les premières images, dans l'agitation de la gare routière, en empathie complète avec les deux personnages principaux. Tout le long du film la tension est palpable et la douleur des civils qui cherchent ou enterrent leurs morts est photographiée avec beaucoup de sensibilité et de respect.

Française





C’est un premier film d’une femme, Souad El-bouhati qui montre la difficulté de réaliser ses rêves pour une jeune fille marocaine. En l’occurrence le rêve de Sofia, interprétée par Hafsia Herzi la jeune actrice de La Graine et le Mulet césarisée dont le jeu manque parfois un peu de sobriété, c’est de retourner en France puisqu’elle y a vécu son enfance et est française par son passeport. Les parents, forts de leur expérience, vont s’opposer violemment à ce qu’ils considèrent comme une erreur et une utopie. La jeune fille forte et résolue s’en ira faire sa vie en ville, loin de la ferme parentale, renonçant à toutes ses attaches affectives: une étape avant un second film nous contant sa vie de femme? La problématique est bien posée mais la fin est gentiment ambiguë.

dimanche, juin 01, 2008

Sex and the City





Rendez-vous très féminin, ce film dont le battage publicitaire faisait craindre le pire remplit bien son objectif: défendre sur le mode badin, avec verve et glamour le point de vue des quadras aimant la vie , la ville, le sexe, les fringues….. Et contrairement à la série elles mettent plus de modestie dans leurs ambitions et admettent qu’il y aient d’autres façons de voir les choses: celles des hommes (et l’ acte manqué de Mr Big est très bien décortiqué), celles d’autres femmes incarnées par Louise, sereine, simple et dont le rêve est d’épouser ,très jeune, son amoureux pour une vie sans gloire dans sa ville natale. Ce film rejoint ainsi le réalisme moins flamboyant des comédies romantiques américaines actuelles comme 27 robes mettant en image ce que disait déjà Tristan Bernard: « pour réussir sa vie on ne peut compter que sur soi-même , et encore pas trop »

mardi, mai 27, 2008

Les Citronniers





La bande annonce faisait craindre un film plein de bons sentiments et un peu mièvre. Il n’en est rien car ce n’est pas un film à l’américaine. Bien au contraire la pudeur et la dignité caractérisent ce film sur les rapports palestiniens-hébreux traités au début du film sur le mode de l’anecdote. Le sujet va être amplifié par les journalistes et l’actualité, mais ces aspects restent un peu secondaires par rapport au chemin et au destin des deux femmes qui subliment l’aspect politique. Le film semble avoir été écrit pour Hiam Abbass actrice et réalisatrice palestinienne de nationalité israélienne tant elle domine le sujet par son jeu et son parcours, mais Rona Lipaz Michael qui incarne la femme du ministre sait aussi s’imposer avec ses atouts à elle: charme, finesse, modestie.

Tu peux garder un secret?





Ce vaudeville relooké XXI ème siècle se passe bien évidemment dans le milieu de la pub. Décors de rêve tant pour l’entreprise ( qui a déménagé et preuve se son succès n’est pas à Puteaux, on semble oublier que Puteaux c’est La Défense!), les restaurants à la mode ou les appartements des différents protagonistes de cette histoire sans intérêt. Pierre Arditi reste égal à lui-même séducteur et lâche comme on le voit trop souvent quand il joue Feydeau ou autres téléfilms dits de divertissement. Les personnages des trois filles (qui ont pourtant de l’abattage et que l‘on verra bientôt au cinéma dans Arrête de pleurer Pénélope) ne sont nullement plus convaincants mais elles arrivent à nous faire rire quand le scénariste les lâche un peu: lors de l‘enquête et lors de la scène de l‘araignée . C‘est bien peu et cette comédie futile se consomme comme un magazine de luxe que l‘on feuillette distraitement en regardant les images pour se tenir au courant de ce qui est trendy.

dimanche, mai 25, 2008

27 robes


Cette comédie romantique très américaine est amusante car elle cultive le second degré. La fin étant (presque) racontée dès les premières images, nous pouvons réfléchir au mythe du grand mariage, rêvé par les midinettes ( et il y en avait beaucoup dans la salle qui riaient mais s'y étaient toutes précipitées tant ce mythe est ancré) et qui fait le bonheur des commerces en tout genre. L' héroïne interprétée brillamment par Katherine Heigl (une des jeunes médecins de Greys Anatomy) est convaincante et la scène où elle essaye ses 27 déguisements tous plus ridicules et outranciers les uns que les autres est vraiment drôle. Dommage qu'elle organise une 28ème cérémonie, entretenant ainsi la tradition et détruisant tout le côté sarcastique possible du film.

Le Grand Alibi




C'est un film détente à voir pour les décors et le casting, et en particulier Miou-Miou que l'on retrouve toujours film après film avec autant de plaisir.

Deux jours à tuer




A l'inverse du film précédent la narration de Jean Becker est très linéaire; elle nous assène une philosophie un peu simpliste, pleine de bons sentiments. Et bien sûr l'homme qui a réussi est encore une fois un publisciste!
Le "jardinier" était plus réussi et Jean-Pierre Darroussin plus subtil qu'Albert Dupontel omniprésent. Quant aux images tournées en Irlande elles semblent avoir été sponsorisées par l'Office du tourisme irlandais renforçant le ton un peu factice.