dimanche, juillet 31, 2016

Genius

Un biopic traité sur un mode britannique (classique) qui permet d'opposer à la fois le mode génie (Jude Law) au mode horloger (Colin  Firth) dans le monde littéraire . L'action se situe à New York à l'époque de la Grande Dépression.
Le film  donne l'impression d'avoir été  réalisé en noir et blanc (comme le suggère l'affiche ), avec de splendides photos sur papier glacé des décors, des visages et de New York. Mais pas de flash, pas de surprise comme si le réalisateur avait décidé de se mettre lui aussi au mode horloger. Dommage pour le spectateur !

D'une Famille à l'autre

A vouloir défendre ses idées (ou parler de ses obsessions), la réalisatrice en fait trop, se disperse et nous « saôule » un peu. Les personnages des deux mères sont pourtant interprétés avec dignité pour l'une et avec réalisme pour l'autre- par la même actrice et c'est une excellente idée; Almodovar les aurait aimées..
Sans doute est-ce le personnage du jeune garçon, gênant plus que bouleversant, dont le jeu semble parfois limité qui empêche d' adhérer complètement au thème ; ou plus globalement ce peut être le fait de sentir déconcerté par le réalisme brésilien .
Mais trois scènes sauvent le film , « l'enlèvement » de la petite sœur qui vient corroborer ce que le garçon exprimera ensuite pour lui même lors de sa tentative de fuite de son second foyer dans une autre scène réussie et la dernière plus optimiste et qui viendrait peut-être apporter, selon l'interprétation que l'on peut en faire car elle est « ouverte », un contre-argument dans un sujet qui ne peut pas être traité en mode primaire.

jeudi, juillet 28, 2016

Juillet Aout

Bien interprété, ce film séduit par son ambiance (plutôt ses ambiances car le contraste juillet/ août  est une clé de lecture ). La psychologie des personnages est le point fort de cette comédie à la française, son point faible étant la seconde partie du scénario pour un happy end bien gentillet.

Florence Foster Jenkins

Un film venu trop tard ; Marguerite lui a volé la vedette et même remarque pour Catherine Frot qui éclipse Meryl Streep. A voir pour celles qui sauront apprécier Hugh Grant un peu vieilli mais toujours très classe !

Irréprochable

Glauquissime,
ce thriller social et psychologique ne passionne pas, trop d'invraisemblances et de redondances ….

dimanche, juillet 03, 2016

Tout de suite maintenant

Quelle déception ! Le label Bonitzer tant pour le père Pascal, réalisateur, que pour sa fille Agathe ( connue depuis Les belles personnes) était pour moi un gage de qualité.
Mais voilà le cinéma français se heurte à nouveau à sa capacité à rendre crédible le monde de l'entreprise qui a bien assez à régler de vrais problèmes sans devoir y ajouter des histoires personnelles tirées par les cheveux et pas très passionnantes ( l'ex-amitié des trois anciens condisciples qui fréquentent la même femme). Quant à l'actrice tenant le rôle de la jeune surdouée qui va à elle seule trouver le bon angle pour faire l'acquisition pour le plus grand client,elle dit elle même qu'elle n'a rien compris à ce monde là, et ça se voit sans doute s'est-elle donc crue obligée de prendre une attitude hautaine, glacée, inexpressive....
(encore une fois mon principe se vérifie: se méfier des films dont le titre est bâclé!)

Love & Friendship

L'adaptation du roman Lady Susan de Jane Austen tient à la fois de la comédie sentimentale, du vaudeville et bien sûr de l'étude de mœurs.
Sa cruauté, ses intrigues et l'époque (fin du XVIIIème siècle) évoquent Les Liaisons Dangereuses car ces deux femmes, Madame de Merteuil et Lady Susan, ont en commun la volonté de s'imposer et de prendre une revanche dans une société où les hommes ont le pouvoir mais sont faibles ou lâches donc à elle d'être rusées et manipulatrices !

Même si les personnages sont souvent caricaturaux et les rebondissements des intrigues parfois prévisibles, ce film est un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles !