dimanche, juin 23, 2019

Un Havre de paix


Retrouvailles de trois frères pour les funérailles du père: un thème passablement rebattu au cinéma ; mais le contexte historique  ici oriente différemment le ton du film: on est dans un kibboutz en 2006, mobilisation générale et rappel des vétérans pour partir se battre au Liban (Guerre des 33 jours).
Pour son premier film, le jeune israélien Yona Rozenkier tourne avec ses propres frères et ne néglige en rien la peinture intimiste d'une famille avec ses traumatismes de l'enfance et de l'adolescence, un ressenti familial loin d'être serein où les dissensions et les incompréhensions se sont accumulées face aux choix de vie de chacun de ses membres.
L'importance du devoir militaire, le poids des traditions culturelles et religieuses dans un village reculé sont rapportés avec une
authenticité qui emporte l'adhésion, d'autant plus que le réalisateur choisit la légèreté, l'humour (mais n'y réussit pas toujours compte tenu du contexte dramatique).

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