mercredi, décembre 26, 2018

The Happy Prince


Rupert Everett signe son premier film pour rendre hommage à Oscar Wilde. Il relate la fin de vie de l'écrivain à son retour des travaux forcés. C'est un prince déchu; déshonoré, désargenté, affaibli, il va essayer malgré tout de faire face et de garder la tête haute et le sens de l'autodérision.
L'interprétation de l'acteur est exemplaire, mais la réalisation ne suit pas toujours d'autant que les lieux de la déroute et de l'exil s’enchaînent et s'entrecroisent en flash-backs.
La distribution inclut les grands noms du cinéma britannique dont Colin Firth, Tom Wikison pour des personnages secondaires. Emily Watson y incarne Constance, la femme fidèle; elle  prend l'allure d'une petite bonne femme à joues rondes : déconcertant …. Quant à  l'amant diabolique Bosie qui prend les traits d'un faux Helmut  Berger, il est loin d'en avoir le panache; avec lui on aurait pu s'attendre  à des scènes crépusculaires à la Visconti lors de leur escapade à Naples! Elles ne sont que tragi-comiques.
 On aurait aimé applaudir sans réserve à ce biopic mais ce plaidoyer reste toutefois convaincant  et il nous donne envie de retrouver l'écrivain dans ses écrits!

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