lundi, octobre 01, 2018

Thunder road


Grand Prix du Festival du cinéma américain de Deauville, ce premier long-métrage réalisé par un jeune acteur inconnu Jim Cummings crée du début à la fin une impression de malaise (normal il s'agit d'une interminable descente aux enfers d'un policier texan violent en burn-out) mais aussi de gêne.
Certains y voient un humour acide et même de la tendresse combinés à une performance d'acteur dans un scénario qui dénonce une Amérique vacillante...Sûrement, mais le choix du réalisateur, un one-man show intégral puisqu'il produit lui-mêm et en compose aussi la musique, confère à cette « dramédie mentalement perturbée son flot compulsif et dissonant, en équilibre périlleux entre résilience et précipice » (citation extraite de la revue Troiscouleurs de MK2).


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