Le second long-métrage de Guillaume
Senez, après Keeper qui
traitait déjà du thème de la paternité, sonne juste et fort. Son
cinéma le faisait s'apparenter aux frères Dardenne disait alors la
critique et pas seulement parce qu'il est belge lui aussi.
Le réalisateur aborde la vie familiale avec un humanisme qui nous emmène au plus près de la réalité comme si la caméra en était absente. Et pourtant il s'agit de relater un bouleversement qui emmène père et enfants loin du train-train boulot, dodo car la mère quitte brusquement le domicile sans laisser d'adresse.
On saura peu de choses sur les causes du départ de Laura, une femme lumineuse à l'extérieur (interprétée par Lucie Deray) qui laisse ignorer à ses proches son mal-être. Sa maladie est-elle causée par son hypersensibilité aux malheurs de son entourage, par le désintérêt de son mari plus tourné vers l'action à l'extérieur plutôt que vis à vis de ses proches ou par le sentiment de culpabilité qu'elle a pu développer suite à la grave brûlure causée à son fils ?
Le réalisateur aborde la vie familiale avec un humanisme qui nous emmène au plus près de la réalité comme si la caméra en était absente. Et pourtant il s'agit de relater un bouleversement qui emmène père et enfants loin du train-train boulot, dodo car la mère quitte brusquement le domicile sans laisser d'adresse.
On saura peu de choses sur les causes du départ de Laura, une femme lumineuse à l'extérieur (interprétée par Lucie Deray) qui laisse ignorer à ses proches son mal-être. Sa maladie est-elle causée par son hypersensibilité aux malheurs de son entourage, par le désintérêt de son mari plus tourné vers l'action à l'extérieur plutôt que vis à vis de ses proches ou par le sentiment de culpabilité qu'elle a pu développer suite à la grave brûlure causée à son fils ?
Le
film raconte, sans donner la solution, la vie à reconstruire après...
Faire face ! Romain Duris interprète sans pathos, cette
difficile conversion à un double rôle de chef de famille
monoparentale et de travailleur impliqué dans l'amélioration des
conditions de travail dans un centre de logistique.
Les portraits d'enfants sont magnifiques dans leur naturel, dans la joie, avec leur tante ( Laetitia Dosch, vue dans Gaspard va au mariage) ou dans le désespoir. Tous les personnages contribuent à tisser sobrement ce contexte social et familial dans un style vrai qui emporte l'adhésion.
Les portraits d'enfants sont magnifiques dans leur naturel, dans la joie, avec leur tante ( Laetitia Dosch, vue dans Gaspard va au mariage) ou dans le désespoir. Tous les personnages contribuent à tisser sobrement ce contexte social et familial dans un style vrai qui emporte l'adhésion.
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