« ici
la base de la Tranquillity. L'Aigle a aluni » . Les baby-boomers et les 400 autres millions de téléspectateurs
se souviennent de ce 21 juillet 1969 ; ils peuvent tous dire où
et avec qui ils étaient en ce jour mémorable (c'était le sujet de
conversation des spectateurs en sortant de la projection...). Le
monde extraterrestre était là, pour de vrai, sous les pieds
de Neil Amstrong! Jugé par la NASA plus susceptible d'assumer son
rôle de héros planétaire que son coéquipier Buzz Aldrin, c'est lui
que l'on associera dans l'Histoire au succès de la mission
Apollo11 .
C'est l'épopée de cet homme modeste que nous restitue Damien Chazelle, le réalisateur de La La Land et de Whiplash jusque la plus habitué des studios d'enregistrement de musique et de danse que de Cap Canaveral .
Il nous parle donc surtout de l'homme, de la pression qu'il subit et nous fait découvrir son interprétation de la motivation profonde qui lui a permis d'endurer tant de souffrances.
En choisissant pour ce rôle Ryan Gosling, un acteur hors du commun lui aussi, cette descente dans les abysses de ce qui fait le ressort de la volonté et de l'essence même des grands hommes, devient possible. Leur alchimie est comparable à celle qui a permis à Jacques Gamblin de raconter dans son nouveau spectacle qui est vraiment Thomas Coville, le héros des mers.
Les sensations fortes du quotidien des astronautes nous sont restituées ( en partie heureusement!) dans une cabine de pilotage ou une capsule grâce à notre proximité du tableau de bord où les voyants s'affolent, à un vacarme épouvantable et à notre empathie avec ces hommes dont on perçoit les douleurs induites par les vibrations.
L'opposition entre la normalité de la vie de famille, des barbecues entre voisins ( tous à la NASA quand même) aux jeux avec les enfants, et l'exigence de l'investissement pour supporter l’entraînement apparaît comme un grand écart absolu.
Le grand écart ira jusqu'à rendre impossible toute forme de contact amical ou affectif même avec ses enfants. A mesure que l'objectif à atteindre se rapproche, Niels s'éloigne des siens. Une barrière s'établit entre un héros qui revient sur la terre ferme et l'homme ordinaire qui tente d'ouvrir ses bras rendant l'étreinte impossible (dixit... Jacques Gamblin) . La scène admirable des retrouvailles avec sa femme, Claire Foy à l'écran, lors de sa quarantaine illustre ô combien ce propos.
Combinant à la fois l l'aspect intimiste de cette odyssée, tout en nous montrant les images saisissantes de cette avancée scientifique et sans pour autant éluder le contexte politique et social, car les étapes de ce programme aérospatial ont été jugées bien coûteuses en vies humaines et en budget à supporter par le peuple américain, ce film est réellement "universel" et peut réunir tous les publics.
Toutefois, certains estimeront que la complaisance à décrire le mode de vie à l'américaine, l'imaginaire lié à la lune très appuyé et un sentimentalisme exacerbé par une musique parfois sirupeuse, accentuent le qualificatif de grandiloquent que l'on peut associer à ce genre de film et spécialement les films américains.
C'est l'épopée de cet homme modeste que nous restitue Damien Chazelle, le réalisateur de La La Land et de Whiplash jusque la plus habitué des studios d'enregistrement de musique et de danse que de Cap Canaveral .
Il nous parle donc surtout de l'homme, de la pression qu'il subit et nous fait découvrir son interprétation de la motivation profonde qui lui a permis d'endurer tant de souffrances.
En choisissant pour ce rôle Ryan Gosling, un acteur hors du commun lui aussi, cette descente dans les abysses de ce qui fait le ressort de la volonté et de l'essence même des grands hommes, devient possible. Leur alchimie est comparable à celle qui a permis à Jacques Gamblin de raconter dans son nouveau spectacle qui est vraiment Thomas Coville, le héros des mers.
Les sensations fortes du quotidien des astronautes nous sont restituées ( en partie heureusement!) dans une cabine de pilotage ou une capsule grâce à notre proximité du tableau de bord où les voyants s'affolent, à un vacarme épouvantable et à notre empathie avec ces hommes dont on perçoit les douleurs induites par les vibrations.
L'opposition entre la normalité de la vie de famille, des barbecues entre voisins ( tous à la NASA quand même) aux jeux avec les enfants, et l'exigence de l'investissement pour supporter l’entraînement apparaît comme un grand écart absolu.
Le grand écart ira jusqu'à rendre impossible toute forme de contact amical ou affectif même avec ses enfants. A mesure que l'objectif à atteindre se rapproche, Niels s'éloigne des siens. Une barrière s'établit entre un héros qui revient sur la terre ferme et l'homme ordinaire qui tente d'ouvrir ses bras rendant l'étreinte impossible (dixit... Jacques Gamblin) . La scène admirable des retrouvailles avec sa femme, Claire Foy à l'écran, lors de sa quarantaine illustre ô combien ce propos.
Combinant à la fois l l'aspect intimiste de cette odyssée, tout en nous montrant les images saisissantes de cette avancée scientifique et sans pour autant éluder le contexte politique et social, car les étapes de ce programme aérospatial ont été jugées bien coûteuses en vies humaines et en budget à supporter par le peuple américain, ce film est réellement "universel" et peut réunir tous les publics.
Toutefois, certains estimeront que la complaisance à décrire le mode de vie à l'américaine, l'imaginaire lié à la lune très appuyé et un sentimentalisme exacerbé par une musique parfois sirupeuse, accentuent le qualificatif de grandiloquent que l'on peut associer à ce genre de film et spécialement les films américains.
1 commentaire:
Je partage tout à fait cette idée que la force du film réside dans ce parallèle continu et ce contraste entre la vie quotidienne et l exploit.
Par contre je n identifient pas de moments grandiloquents mais plutôt des moments de poésie (la scène des cheveux de la petite fille, l arrivée sur la lune)
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