Pas très convaincue par ce n'importe quoi autour des liens familiaux qui se tissent, se défont ou se
recréent à l'occasion d'un deuil; le tout est décousu
et l'individualité des trois comédiens et comédiennes
connus nuit au sentiment de fratrie;Sandine Kamberlain ne se renouvelle pas et campe un personnage attendu quant aux moues d'Emmanuelle Devos je ne suis toujours pas fan.... Ni comédie, ni drame, ce
film qui joue à nouveau sur l'originalité de
l'appartenance à une culture yiddish parisienne ne touche ni
n'émeut.
vendredi, janvier 25, 2013
jeudi, janvier 24, 2013
Zero dark thirty
N'ayant pas vu le précédent
film de guerre réalisé par Katryn Bigelow, Démineurs, celui-ci m'a vraiment éblouie. Le sujet est parfaitement
maitrisé, tous les angles du combat contreterroriste:
renseignements, force militaire, implications politiques sont abordés
et synthétisés grâce au personnage féminin
central Maya incarné avec brio par Jessica Chastain qui a
d'ailleurs obtenu le Golden Globe pour son interprétation.
Le titre signifie minuit et demie en jargon militaire, heure à laquelle l'opération d'attaque de la forteresse où se réfugiait Ben Laden a été déclanchée.
Le titre signifie minuit et demie en jargon militaire, heure à laquelle l'opération d'attaque de la forteresse où se réfugiait Ben Laden a été déclanchée.
C'est à la fois un documentaire
parfaitement maitrisé, un thriller d'espionnage et un film de
guerre haletant. Loin d'un débat moral à l'américaine,
c'est une page d'histoire qui nous est contée par le détail
et le parcours d'une héroïne guidée par la
détermination.
lundi, janvier 21, 2013
Django unchained
Je pensais être l'exception et
pouvoir aimer le cinéma sans passer par la case western (cf
l'article de l'Express). La passion de Quentin Tarentino pour le
genre Western spaghetti me permet de me rattraper et d'en apprécier
toutes les ficelles!
C'est un film fabuleux où chaque
détail est soigneusement prévu et assemblé dans
des tableaux magnifiques tant en extérieur qu'en intérieurs.
Et la bande son est au même niveau d'exigence....2h44 de jouissance cinématographique!
Renoir
Dans ce biopic le thème de la
chair est au cœur de la réflexion artistique et sociologique.
Si la sensualité est tangible et personnifiée par le
modèle (Christa Théret), une magnifique jeune femme
« comme l'aurait aimée Le Titien », le
cinéaste Gilles Boudos ( qui a tourné très peu
de longs métrages) insiste cependant sur les désordres
liés à la chair: la souffrance physique (le maitre est
en fin de vie et endure le calvaire de l'arthrose), les blessures
qu'elles soient celles du corps en particulier les blessures de
guerre, mais aussi morales avec en toile de fond ( c'est le cas de
le dire), la torture de Madame Renoir par la jalousie.
La chair est donc plutôt triste
tout au long du film malgré la peinture lumineuse, les scènes
provençales et les présences féminines. C'est le
regard blessé et angoissé du plus jeune frère
Coco qui domine finalement et donne au film cette note anxieuse et un peu pesante.
vendredi, janvier 18, 2013
The Master
Voici un nouveau duo de grands acteurs
et c'est encore le seul intérêt du film à mon
point de vue. La critique a encensé la forme visuelle,
l'élégance, la fluidité.....là où
j'ai ressenti pesanteur, trouble et longueurs. Normal sans doute
puisque Paul Thomas Anderson (réalisateur du très beau film There will be blood ) nous invite à
découvrir le parcours de Lancaster Dodd, gourou de la
scientologie, interprété par Philip Seymour Hoffmann
très convaincant dans son rôle d'initiateur d'un vertige
spirituel mais très ennuyeux....
Inconditionnelle de Joaquim Phoenix (
dont j'avais annoncé le retrait du cinéma dans
l'article sur ce qui devait être son dernier film Two
lovers, abusée par un buzz), ce rôle n'est pas
censé le mettre en valeur: tordu physiquement et moralement,
on en admire cependant que davantage sa performance.
Alceste à bicyclette
Décevant! Le scénario est
inexistant et le cadre de l'ile de Ré ne suffit pas à
lui seul à meubler le vide et les scènes à
bicyclette frisent le ridicule....
Quant au texte de Molière il
n'est que très peu cité puisque ce sont toujours les
mêmes passages qui sont lus, relus et répétés.
Reste la prestation des deux acteurs:
Lucchini en Misanthrope élitiste et grippe-sou paraît
vieux et petit comparé à la prestance de Lambert Wilson
qui endosse un personnage voyant et à la mode. Seul ce rapport
de force entre les deux acteurs ( éternelle bagarre des
classiques et des modernes) est intéressant et la défense
de l'alexandrin par Fabrice Lucchini est formidable! C'est une
magnifique performance d'acteurs une fois encore dans le cinéma
français.
mercredi, janvier 02, 2013
Le Monde de Charlie
L'action se déroule durant
l'année scolaire 91-92 (on s'échange encore des compils
en cassette) et c'est l'auteur du livre intitulé The Perks
of being a wallflower , Stephen Chbosky, qui a choisi de réaliser
lui-même le film. C'est donc une œuvre un peu en marge par
rapport aux films récents sur les ados et sa forme apparaît
comme très classique, conventionnelle ( parfois un peu trop).
La distribution apporte une vraie fraicheur à ces clichés avec en particulier le jeune Logan Lerman qui interprète avec sensibilité et intériorité son personnage d'ado taciturne ; Emma Watson connue par la saga Harry Potter tient avec brio le rôle féminin principal.
La distribution apporte une vraie fraicheur à ces clichés avec en particulier le jeune Logan Lerman qui interprète avec sensibilité et intériorité son personnage d'ado taciturne ; Emma Watson connue par la saga Harry Potter tient avec brio le rôle féminin principal.
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