jeudi, octobre 24, 2013

Gravity

Un voyage dans l'espace pour le prix d'une place de cinéma! Car la prouesse technique du réalisateur mexicain Alfonso Cuaron est telle qu'il s'agit bien d'une expérience technique et sensorielle de l'univers sidéral plutôt que d'un film catastrophe de science-fiction. Sidérant!
Les considérations psycho-philosophiques incontournables face à la peur et à l'immensité du vide et l'interprétation de Sandra Bullock
ne  sont que secondaires....

mardi, octobre 22, 2013

Au Bonheur des ogres

Cette adaptation de l'univers des livres de Daniel Pennac ne nous livre finalement qu'un bric à brac ennuyeux. Seule Isabelle Huppert réussit à sauver sa scène, les autres acteurs paraissent tous ici à contre-emploi.

lundi, octobre 21, 2013

9 Mois ferme

Inclassable cette comédie réalisée et interprétée par Abert Dupontel! Ce couple et cette histoire  à la fois cauchemardesque et burlesque sont bien peu crédibles et l'acteur Dupontel  y est insupportable comme à son ordinaire mais le scénario est basé sur cet axiome et on rit ....beaucoup (avec par exemple la participation de Jean Dujardin en traducteur pour non-voyants!). A regret certes mais en saluant l' originalité de cette bouffonnerie que le talent de Sandrine Kiberlain permet malgré tout d'apprécier .

La Vie d'Adèle

Insoutenable! 7 minutes d'étreinte non-stop et un film de 3h pour nous montrer la descente en enfer d'une jeune fille minée par la passion d'une jeune femme sans scrupules.

Prisoners

C'est un thriller canadien vraiment anxiogène dont le réalisateur Denis Villeneuve est proche de l'univers de Gus Van Sant. Il réussit parfaitement à mettre en images le concept du Mal.
 J'ai fermé les yeux trop souvent pour apprécier tous les dédales de cette histoire sordide; c'est à déconseiller à tous les phobiques des serpents!
  Je n'irai plus voir les films interdits aux moins de 12 ans....

La Vie domestique

Déjà je n'avais pas accroché à la lecture d' Arlington Park de Rachel Cusk romancière féministe anglaise dont s'inspire ce film. De plus c'est encore Emmanuelle Devos qui tient le rôle principal de cette chronique très amère de la mère au foyer en banlieue. Son élocution particulière, le parti pris de nous montrer les hommes sous un jour petit bourgeois insupportable et ces images très américanisées du 77 donnent l'impression que tout cela sonne faux. Et bien que l'action se passe sur 24h, le tout est confus et manque de sens: la mort de l'enfant n'est pas très intégrée à l'ensemble mais ajoute une note anxiogène.

vendredi, octobre 04, 2013

Mon âme par toi guérie

Ce film reflète une réelle grâce comme celle de son personnage (magnifique interprétation de Grégory Gadebois) dont nous percevons le don au delà de son apparence de motard et même lorsqu'il boit de la bière. François Dupeyron parvient à  nous montrer au cinéma ce qui est « invisible pour les yeux » aurait écrit St Exupéry.
En tout cas c'est un formidable directeur d'acteurs: même Jean-Pierre Darroussin a l'air de savoir où il va! Quant aux femmes, nombreuses, entrevues seulement pour certaines, elles apportent une réelle humanité à cette tranche de vie. Dommage que Josiane (Marie Payen) ne soit pas interprétée avec autant de présence que toutes les autres très marquantes dont bien sur Céline Sallette !


Blue Jasmine

Sublime Cate Blanchett! Woody Allen aurait écrit cette histoire pour elle et c'est vrai que cette tragédie autour d'une « pauvre petite fille riche » n'aurait pas eu cette dimension sans elle. Sa sœur qui représente son négatif est également interprétée avec brio par Sally Hawkins et montre bien l'alternative entre deux destins de femme aussi pourris l'un que l'autre; l'hystérie et le drame vécus par des femmes font des spectacles réussis nous explique le réalisateur qui y contribue aussi largement!

Elle s'en va

Catherine Deneuve sait nous inviter là où je n' aurais pas forcément eu envie d'aller (le sujet -ou le manque de consistance du scénario-ne me parlait pas vraiment ).Le ton doux-amer, la réflexion sur les ratages d'une vie et surtout la partie road-movie avec le jeune garçon  de 11 ans
(un personnage qui sonne vraiment très juste) m'ont touchée malgré tout; en revanche la note finale du genre « tout est bien qui finit bien » gâche vraiment le plaisir de ces moments de "légèreté mélancolique" comme les définit si justement un critique.

No pain, no gain

De l'excès encore! La violence et le sang en plus; âmes sensibles s'abstenir (interdit au moins de 12 ans c'est dire!). Mais de l'humour, un sens du cinéma certain (entre Quentin Tarentino et les frères Coen comme l'ont dit avec justesse certains critiques) et surtout la prestation de Mark Wahlberg permettent d'entrer dans ce very bad trip, tout au moins dans sa première partie, avec verve, entrain et plaisir. Le titre résume bien le contexte  s'appliquant au monde du culturisme et à la difficulté de s'improviser kidnapper et tortionnaire.