Prouesse technique, virtuosité,
sauvagerie, survie tout est porté à son paroxysme et le générique
de fin interminable est significatif du challenge imposé par le
réalisateur (le mexicain Inarritu oscarisé pour Birdman) et comme
le souligne Télérama « l'adresse de Leonardo DiCaprio
-oscarisé pour ce rôle- consiste à soustraire, son exploit à
lui est de n'en faire jamais trop ». Heureusement car
parfois trop devient insupportable (cf le dernier Tarentino qui
raconte aussi une histoire de vengeance, ou Terrence Mallick dans sa
fascination contemplative et onirique de la nature dont le
réalisateur semble s'être aussi inspiré) .
C'est donc long, beau et désespéré puisque
dans cette lutte avec la nature (le froid, la neige omniprésente , les animaux sauvages, les indiens, les ennemis de son propre camp ..)
seul le désir de vengeance peut faire tenir le héros, un homme
désespérément seul et sans futur, bien loin du très tonique Matt
Damon de Seul sur Mars !
1 commentaire:
Je trouve c’est article hyper intéressants , des notions de base qui peuvent aider ..
Merci à la personne.
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