C'est un film sentimental mais pas une
romance qui se joue en trois actes très différents par leur lieu de
tournage et leur ambiance.
Le premier nous décrit sobrement le drame : la mort subite d'une jeune femme artiste à Berlin. Les faits sont décrits avec réalisme ; sa famille, ses amis et son compagnon s'entraident, font face et organisent leur « survie ».
Le premier nous décrit sobrement le drame : la mort subite d'une jeune femme artiste à Berlin. Les faits sont décrits avec réalisme ; sa famille, ses amis et son compagnon s'entraident, font face et organisent leur « survie ».
L'acte deux se joue un an plus tard en
France (Paris, en particulier place de la Nation, et Annecy – avec
de très belles vues du lac qui semblent sorties du Genou de
Claire comme si rien n'y avait changé depuis 1970) ; cette
fois les marques durables du choc émotionnel sont tangibles, les
échanges entre les personnages sont tendus, complexes et maladroits.
L'acte trois se déroule à New-York avec de magnifiques vues depuis des terrasses, reprenant ces dialogues entamés depuis une terrasse à Paris entre la sœur ( Judith Chemla) et le compagnon comme si ces deux personnages principaux peuvent y découvrir leur ville en prenant de la hauteur et leur permettre aussi de voir plus loin dans leur avenir. L'action y est plus marquée, le rythme moins lent ( à l'image de la danse) car cette fois les proches de la jeune morte sont en train de construire leur nouvelle vie.
C'est vraiment un beau film où le réalisateur Mikhael Hers semble avoir mis beaucoup de lui-même tant son ton est juste et subtil et ses figures de style toujours très pensées. Il doit aimer spécialement l'été et les jardins publics des villes car on retrouve aussi dans ce film l'émotion des scènes de groupe de Memory Lane comme si certains de ces anciens jeunes laissés sur ces pelouses en 2010 nous racontaient maintenant leurs drames d'adultes.
L'acte trois se déroule à New-York avec de magnifiques vues depuis des terrasses, reprenant ces dialogues entamés depuis une terrasse à Paris entre la sœur ( Judith Chemla) et le compagnon comme si ces deux personnages principaux peuvent y découvrir leur ville en prenant de la hauteur et leur permettre aussi de voir plus loin dans leur avenir. L'action y est plus marquée, le rythme moins lent ( à l'image de la danse) car cette fois les proches de la jeune morte sont en train de construire leur nouvelle vie.
C'est vraiment un beau film où le réalisateur Mikhael Hers semble avoir mis beaucoup de lui-même tant son ton est juste et subtil et ses figures de style toujours très pensées. Il doit aimer spécialement l'été et les jardins publics des villes car on retrouve aussi dans ce film l'émotion des scènes de groupe de Memory Lane comme si certains de ces anciens jeunes laissés sur ces pelouses en 2010 nous racontaient maintenant leurs drames d'adultes.
1 commentaire:
Je suis ton blog avec beaucoup d’intérêt depuis peu.
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