Vincent Garenq, réalisateur de
Présumé coupable (que je
n'ai pas vu), dénonce
à nouveau le système judiciaire en relatant l'affaire Bamberski
pour laquelle un père mettra 27 ans à obtenir justice pour le
meurtre de sa fille . Un parti pris qui nuit à l'intérêt
cinématographique car cette vision très monolithique du drame vu
par le personnage du père dont la douleur va tourner à l'obsession
ne laisse guère de champ à l'imaginaire. La facture est classique
et Daniel Auteuil joue avec justesse mais sans nous surprendre.Le
tout correspond bien au projet du réalisateur qui voulait « une
esthétique sobre pour faire oublier qu'on est au cinéma ».....
jeudi, mars 17, 2016
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