Et si l'on pouvait vivre plusieurs vies et connaître les conséquences de ses choix? Parce qu' un petit garçon Nemo hésite entre suivre son père ou sa mère qui se séparent sur un quai de gare, le réalisateur de Toto le héros propose de dérouler ses différentes vies en fonction des choix qu'il ne peut pas faire, à 9 ans, à 15 ans jusqu'à 34 ans ou même de choix que d'autre font pour lui. On comprendra que la narration est complexe et difficile à résumer et il est même souvent difficile de s'y retrouver. Entre poésie et philosophie le film nous propose aussi plusieurs pistes.
Alain Resnais nous proposait déjà ce cheminement dans Smoking et No Smoking, mais ici le réalisateur choisit (parfois) le mode fantastique avec voyage sur Mars (un peu) quand le jeune homme écrit des romans de science-fiction et situe le coeur de l'histoire en 2092, une époque où l'homme ne meure plus (ses cellules se reconstituent au fur et à mesure grâce à un petit cochon que l'on porte toujours sur soi, c'est assez drôle) mais il ne peut plus ni fumer, ni manger de la viande, ni avoir de sexualité! De continuels allers-retours entre le temps présent, le passé, l'Europe et l'Amérique(c'est en partie au Canada) alourdissent le propos et nous font regretter un peu les grands classiques qui devaient se plier à la règle de l'unité de temps, de lieu et d'action mais qui pourtant nous faisaient parfois trouver le spectacle un peu long, tout comme celui-ci!
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