Le titre français vraiment simpliste ne reflète pas l'histoire tout aussi mélo mais plus en finesse du roman de Ian McEwan intitulé Atonement, ce qui se traduit par Expiation, dont est tiré ce film.
L’intérêt mélodramatique global du film qui se déroule en trois volets ( et en 2h05) est très relatif mais il est « sauvé » par sa dernière partie interprétée par Vanessa Redgrave.
La première partie du film « tombe dans les pièges de la réalisation somptueuse en costumes, avec l'appât des conflits de classe ainsi que de la transposition prétentieuse de l'art de l'écriture » pour citer Positif. On retrouve néanmoins avec plaisir les belles images et les sentiments à la fois feutrés et embrasés d’Orgueil et Préjugés le précédent film de Joe Wright.
La seconde nous montre des plans très forts sur le drame de Dunkerque en 1939 qui nous permet un peu d’étouffer nos bâillements car l’intrigue s’éteint elle aussi comme James McAvoy dans un rôle moins original et donc moins percutant que dans son interprétation du jeune médecin du Dernier Roi d’Écosse....
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