Amin Dada, sa soif de sang et de pouvoir, les atrocités commises, sa mégalomanie. On pensait tout savoir avant ce film mais la mise en scène du roman de Giles Folden va plus loin et nous emmène au plus près et aux côtés du dictateur. L'Afrique aussi crève une nouvelle fois l'écran avec ses couleurs, ses femme très belles, la richesse de ses cultures mais aussi la pauvreté de ses habitants voués aux coutumes ancestrales et la puissance de l'appât du gain de ses dirigeants. Le contexte est merveilleusement bien illustré ainsi que la situation des blancs qui s'y sont expatriés: par amour, par vocation ou par fuite de vivre leur quotidien monotone dans leur pays. Le "singe blanc" jeune médecin écossais tout juste débarqué en Ouganda dans une mission après ses études en Ecosse fait partie de la dernière catégorie. Il va en tant que médecin particulier d'Amin Dada être attiré par son côté séducteur et vivre au quotidien la dualité de cet homme à la fois sanguinaire et bon enfant qui sait se faire charmeur et est miné par la crainte de la trahison de ses proches. Le film se déroule comme un suspense insupportable, dans des bains de sang et des actes de torture, entrecoupés de scènes hautes en couleur de la vie locale: célébrations en tout genre pour fêter le " père du peuple ougandais". On ne s'ennuie pas une seconde et les acteurs sont très bons et bien sûr l'acteur principal Forest Whitaker qui a su si bien s'identifier à Idi Amin ce qui lui a valu l'Oscar du meilleur acteur.
samedi, mars 03, 2007
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