Ce film a pour premier intérêt de raconter une page d'histoire récente, la vie avant la chute du mur de Berlin, derrière le rideau de fer comme on disait à juste raison quand on voit manipulations et atteintes à la liberté du régime totalitaire en vigueur. La STASI mène la danse en RDA, interrogatoires musclés, délations, des méthodes qui nous ont été maintes fois relatés et qui nous font toujours frémir dans les films sur l'occupation de la France entre 1940-1945. Et encore d'actualité en Europe en 1970!
Le second ressort est philosophique puisqu'il s'agit de réfléchir sur l'homme, son avidité de pouvoir, son désir de manipuler d'autres hommes et la veulerie de certains qui recherchent avantages en nature ou en honneurs. Le ministre de la Sécurité et de la Culture (?) et le dirigeant de la Stasi en sont des spécimens à la fois exemplaires mais communs.
Enfin le troisième volet, le plus subtil et le plus émouvant nous fait suivre le parcours personnel d'un homme de parti touché par la Grâce, qui va se manifester par l'amour d'une femme et par l'émotion que procure la musique. Il devient l'"homme bon" en tâchant de minimiser les dégâts causés par ses supérieurs hiérarchiques et en accepte les conséquences.
Bien filmé, bien interprété, ce film récompensé par l'Oscar du meilleur film étranger à Hollywood est incontournable.
Enfin le troisième volet, le plus subtil et le plus émouvant nous fait suivre le parcours personnel d'un homme de parti touché par la Grâce, qui va se manifester par l'amour d'une femme et par l'émotion que procure la musique. Il devient l'"homme bon" en tâchant de minimiser les dégâts causés par ses supérieurs hiérarchiques et en accepte les conséquences.
Bien filmé, bien interprété, ce film récompensé par l'Oscar du meilleur film étranger à Hollywood est incontournable.
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