La relation père-fils obsède le
réalisateur japonais Kore-eda (Tel père, tel fils)
et le début de son film nous réjouit avec cette approche du
personnage principal (Ryota) par le biais d'un dialogue entre sa sœur
et sa mère qui est en fait le personnage central et qui nous épate
à la fois par sa philosophie : apprivoiser les désillusions et
par son interprétation (Kirin Kiki est le personnage principal des
Délices de Tokyo) .
Bien
sûr pour décrire subtilement 3 personnages qui font le bilan de
leur vie face à leurs rêves il faut des détails, un contexte mais
faut-il vraiment subir par le menu plusieurs des scènes des petits
arrangements de Ryota pour arriver à joindre les deux bouts sans
payer sa pension alimentaire mais alimenter sa passion du jeu avant
d'arriver enfin au non- dénouement (très bien le film est amer
jusqu'au bout, le happy end nous est épargné!).
Trop
long (2H) ce film est à réserver aux vieilles personnes un peu
désabusées qui ont du temps et qui aiment le genre de cinéma
présenté dans la catégorie Cannoise un certain Regard.....
1 commentaire:
je me plaisent beaucoup! C'est super!!!
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