Kenneth Brannagh m' avait donné le
goût pour le théâtre dramatique de Shakespeare au cinéma:
Hamlet, Henry V, mais il ne s'est pas attaqué au plus violent
Macbeth dont je n'avais pas vu les réalisations de Welles et
Polanski.
Cette version américaine est très
violente, le sang jaillit à flots entre des scènes plus oniriques
dans des paysages d'Ecosse ravagés par la guerre, le vent, le froid,
la neige. C'est donc un film difficile exigeant ( le texte est celui
d'origine ou presque) et il faut toute la virtuosité et le physique des acteurs Michael Fassbinder et Marion Cotillard pour ne pas nous sentir dépassés par le sujet (l'ambition qui mène
à la folie et au désastre) qui est traité avec un maximum d'emphase (jeu des couleurs, décors, gestuelle des personnages) et donc parfaitement en phase avec l'auteur?.
1 commentaire:
Bravo pour ton blog!! Et surtout, merci pour ce contenu qui me fait toujours plaisir!!
Amicalement
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