Que de battage autour de ce film dont
le maître mot est l'excès . Excès de publicité,
excès d'effets cinématographiques (vieillissement et
rajeunissement des visages et des silhouettes), de décors, de
musique comme pour mieux entrer dans l'histoire de ce personnage
people (avant que le mot n'existe) que je découvrais (et
dont la prononciation illustre bien pour moi les pièges de
l'anglais!). La performance des acteurs est elle aussi
exceptionnelle et il faut souligner une fois de plus celle de Matt
Damon vraiment protéiforme capable d'être aussi parfait
en Jason Bourne qu'en américain moyen ; il apparait ici en jeune
paysan du Wisconsin transformé en éphèbe
sophistiqué pour l'amour de Liberace interprété
magistralement bien sur par Michael Douglas avec ce retour trop
largement commenté.
Sans le savoir-faire de Soderbergh ce film aurait été insupportable tombant dans la caricature primaire, mais grâce à lui nous demeurons des spectateurs un peu voyeurs qui regardent avec un certain recul (et avec une empathie certaine pour les deux personnages centraux) le monde outrancier
Sans le savoir-faire de Soderbergh ce film aurait été insupportable tombant dans la caricature primaire, mais grâce à lui nous demeurons des spectateurs un peu voyeurs qui regardent avec un certain recul (et avec une empathie certaine pour les deux personnages centraux) le monde outrancier
du
showbiz américain.
1 commentaire:
Merci pour ces bons moments sur votre blog. Je suis souvent au poste pour regarder (encore et toujours) ces merveilleux articles que vous partagé. Vraiment très intéressant. Bonne continuation à vous !
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