Ce n'est pas une comédie hilarante comme peut le laisser présager le casting mais une digression burlesque, poétique (en insistant sur l'importance de la magie) et mélancolique dans la plus pure tradition des frères Podalydes qui persistent et signent ce scénario dans la même verve que Bancs publics.On y parle de la vie, du temps qui passe, de la difficulté à dire non face aux pressions de nos proches et de nos fournisseurs (le marketing des pompes funèbres est ici traité avec dérision et même quelques lourdeurs destinées probablement à renforcer l'aspect comédie lorqu'il s'agit de parler du sujet tabou de la mort) ...
Mais dans ce type de personnage indécis qui se laisse ballotter par les évènements je préfère Jean-PierreDaroussin que je trouve plus authentique ( peut-être est-ce l'image de Denis Podalydes homme de théâtre qui me renvoie un coté trop joué) et son omniprésence dans toutes les scènes avec une redondance des objets censés stigmatiser la situation ( la patinette électrique, les SMS, les tiroirs de la pharmacie) m'a un peu lassée et donne une impression générale de longueur. Une spectatrice résumait le fil en un mot: c'est mou!
jeudi, juin 21, 2012
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2 commentaires:
C'est le genre de production qui m’intéresse.Il est très clair et incroyable.
Bravo pour la création de ce blog qui me permet d'apprendre beaucoup de choses utile. Je suis dans une structure ouvrant dans ce sens et je vous avoue être satisfaite et très contente d'apprendre par ce blog, je vous remercie très fort pour ce magnifique partage...
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