Pour nous conter Alexandre Dumas, ce film se devait d'être rocambolesque et énorme et le comédien Gérard Depardieu allait de soi. Mais c'est finalement le nègre magnifiquement campé par Benoit Poolevorde qui tire son épingle du jeu et est bien le véritable centre d'intérêt comme nous l'indique le titre.
Les deux femmes Catherine Mouchet et Dominique Blanc donnent également de l'épaisseur à ce récit qui montre par ailleurs quelques signes de faiblesse dès lors que les scènes sont sur un mode moins intimiste: la fête n'est pas si joyeuse ( pourquoi Hollywood sait-elle mieux nous rendre cette ambiance de fête ( même dans une petite comédie comme Valentine's day la « party » est beaucoup mieux rendue), quant à l'épisode révolutionnaire à la prison il est pour moi vraiment raté; le réalisateur Safy Nabbou nous avait d'ailleurs séduit dans son précédent film par une approche psychologique approfondie du drame intérieur de ses deux femmes dans l'Empreinte. C'est donc une fois de plus avec les acteurs et les dialogues plus que par l'image que ce film est intéressant.
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