Dans West Side Story déja, les portoricains chantaient leur déception de se sentir exclus et mal-aimés d'une Amérique bien différente de celle dont ils avaient rêvé.
Depuis Septembre 2001, c'est la communauté musulmane et/ou arabe qui a été montrée du doigt ou même rejetée. L'arrivée d'une mère courage palestinienne et de son fils, alors même que G.W. Bush vient de débarquer en Irak ne peut donc que leur réserver déboires et déconvenuses.
Hiam Abbass tient le rôle de la soeur de l'héroïne et sa seule présence dans un film vaut pour moi d'aller le voir. Elle est ici dans un registre plus sombre, plus tourmentée et moins "exemplaire" que dans "Les Citronniers". C'est une actrice inconnue, Nisreen Farou, qui a la lourde tâche d'interpréter le personnage de la femme palestinienne, divorcée, déracinée, aux prises avec son fils adolescent pour lequel elle a accepté de quitter son pays pour lui offrir , à sa demande, une vie meilleure (difficile d'imaginer un handicap encore plus fort!). Elle relève pourtant le défi et nous montre un chemin pour retrouver un peu de sérénité et même une certaine joie , sans mélo avec simplicité.
Depuis Septembre 2001, c'est la communauté musulmane et/ou arabe qui a été montrée du doigt ou même rejetée. L'arrivée d'une mère courage palestinienne et de son fils, alors même que G.W. Bush vient de débarquer en Irak ne peut donc que leur réserver déboires et déconvenuses.
Hiam Abbass tient le rôle de la soeur de l'héroïne et sa seule présence dans un film vaut pour moi d'aller le voir. Elle est ici dans un registre plus sombre, plus tourmentée et moins "exemplaire" que dans "Les Citronniers". C'est une actrice inconnue, Nisreen Farou, qui a la lourde tâche d'interpréter le personnage de la femme palestinienne, divorcée, déracinée, aux prises avec son fils adolescent pour lequel elle a accepté de quitter son pays pour lui offrir , à sa demande, une vie meilleure (difficile d'imaginer un handicap encore plus fort!). Elle relève pourtant le défi et nous montre un chemin pour retrouver un peu de sérénité et même une certaine joie , sans mélo avec simplicité.
C'est une belle histoire, partiellement autobiographique pour la réalisatrice Cherien Dabis née aux USA de parents palestino jordaniens, qui signe ici son premier long-métrage.Ce film présenté à la Quinzaine des Réalisatisateurs à Cannes a séduit la critique et les spectateurs (enfin tout est relatif, il n'est distribué que dans 88 salles seulement contre 387 pour Tellement proches!) par son côté attachant même si il n'a pas de grands moments de cinéma.
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