Les deux interprètes choisis par
Emmanuel Mouret, Cécile de France et Edouard Baer, nous permettent
vraiment de « déguster » cette adaptation d'un passage
du roman de Diderot Jacques le Fataliste.
Le réalisateur réussit à mettre en valeur à la fois la modernité et l'écriture du philosophe, en lui gardant son élégance et sa liberté de ton ( ce roman comme La Religieuse ne fut publié dans son intégralité que 12 ans après sa mort). Mais à la différence de Jacques Rivette, considéré oh combien scandaleux à l'époque, cette adaptation de Madame de la Pommeray ( qui avait été aussi adaptée en 1945 par Robert Bresson sous le titre Les Dames du Bois de Boulogne avec Maria Casares dans le rôle phare), la mise en scène se fait légère, poétique pour en accentuer le côté marivaudage.
La grâce de Cécile de France ne peut absolument pas nous la faire assimiler à Madame de Merteuil, même si les situations sont souvent parallèles (et le thème social absolument identique sur la place de la femme dans la société du XVIIIème siècle). Choderlos de Laclos avait-il-lu des épisodes du roman de Diderot paru en feuilleton dès 1778 (Les Liaisons Dangereuses sont publiées en 1782) ?
On retrouve le même plaisir que dans les meilleures versions des adaptations de ce fameux roman. Merci donc à Emmanuel Mouret pour avoir osé et une nouvelle fois réussi à nous faire entrer dans son interprétation actuelle du marivaudage!
Le réalisateur réussit à mettre en valeur à la fois la modernité et l'écriture du philosophe, en lui gardant son élégance et sa liberté de ton ( ce roman comme La Religieuse ne fut publié dans son intégralité que 12 ans après sa mort). Mais à la différence de Jacques Rivette, considéré oh combien scandaleux à l'époque, cette adaptation de Madame de la Pommeray ( qui avait été aussi adaptée en 1945 par Robert Bresson sous le titre Les Dames du Bois de Boulogne avec Maria Casares dans le rôle phare), la mise en scène se fait légère, poétique pour en accentuer le côté marivaudage.
La grâce de Cécile de France ne peut absolument pas nous la faire assimiler à Madame de Merteuil, même si les situations sont souvent parallèles (et le thème social absolument identique sur la place de la femme dans la société du XVIIIème siècle). Choderlos de Laclos avait-il-lu des épisodes du roman de Diderot paru en feuilleton dès 1778 (Les Liaisons Dangereuses sont publiées en 1782) ?
On retrouve le même plaisir que dans les meilleures versions des adaptations de ce fameux roman. Merci donc à Emmanuel Mouret pour avoir osé et une nouvelle fois réussi à nous faire entrer dans son interprétation actuelle du marivaudage!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire