C'est un beau film, mystérieux,
poétique mais aussi très ancré dans la réalité de la société
coréenne en ville et à la campagne... Pourquoi se sent-on si
désemparée à la fin, au point que l'on se demande s'il ne faut pas
aller à la séance suivante pour essayer de capter plus de signaux
pour comprendre la seconde moitié du film ?
Mais non, il a suffi de lire
l'interview de son réalisateur sur Télérama ! Lee Chang-Dong
( dont nous connaissons Poetry),
nous y explique qu' un film doit susciter l'imaginaire, « comme
un oignon il convient pour le spectateur d'en éplucher les couches
successives ». Cette lecture confirme aussi les différentes
pistes sur lesquelles notre imaginaire et nos références
cinématographiques nous avaient amenée,(ouf!).
Le
cinéma « abstrait» est un exercice exigeant mais captivant...et je me garde bien de toute cotation, c'est beaucoup trop subjectif!
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