Cette journée dans Nazareth en
compagnie d'un père et son fils ( au cinéma comme dans la vie) qui
vont distribuer de porte en porte le faire-part (wajib) d'invitation
au mariage de leur fille et sœur permet à ce film d'être à la
fois intimiste et sociopolitique.
Sa réalisatrice palestinienne, émigrée
aux Etats-Unis nous invite bien sûr à partager sa réflexion
personnelle sur la distance à prendre (géographique, culturelle et
politique) avec le conflit israélo- palestinien et sur la
cohabitation dans cette grande ville arabe.
Mais elle sait aussi donner la dimension générationnelle à cette confrontation entre un père vieillissant et son fils émigré qui vont devoir entamer à nouveau le dialogue.
Mais elle sait aussi donner la dimension générationnelle à cette confrontation entre un père vieillissant et son fils émigré qui vont devoir entamer à nouveau le dialogue.
Un très beau film qui m'a laissée une
impression plus apaisée que l'Insulte (que
j'ai trouvé plus
formel, moins feutré) malgré le mal-être très bien exprimé et
ressenti.
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