Lady
Macbeth du district de Mtsensk
est un roman russe écrit en 1865 adapté à l'Opéra
(Chostokovitch) et au cinéma (notamment par Andrzej Wajda). Cette
nouvelle version est signée par un réalisateur britannique qui
vient du monde du théatre dont c'est le premier long métrage. Il
semble s'être fortement inspiré de Michael Haeneke tant par le
traitement des images, le parti pris de décors très dépouillés et
l'environnement naturel hostile qui exacerbent la noirceur des
personnages et leur asservissement.
Cet ancrage dans
l'époque nous renvoie à toutes nos références littéraires où
ces malheureuses héroïnes se réfugient dans la romance, le sexe,
le rêve ou se rebellent au prix de leur vie ou de leur santé
mentale et de celles de leur entourage (comme ici le
palefrenier torturé par la culpabilité comme dans Thérèse
Raquin ...)
Le début du film est donc très prometteur car la réalisation est à la hauteur du propos, mais au fur et à mesure que les situations se dramatisent encore le film paraît lui s'enliser et même s'embourber. A force de nous dépeindre une femme devenue amorale dont le corrélaire est la solitude, on hésite entre leçon de morale ou complaisance, mais jamais empathie...nous ramenant au roman suranné (en ce qui concerne le monde occidental.....)
Le début du film est donc très prometteur car la réalisation est à la hauteur du propos, mais au fur et à mesure que les situations se dramatisent encore le film paraît lui s'enliser et même s'embourber. A force de nous dépeindre une femme devenue amorale dont le corrélaire est la solitude, on hésite entre leçon de morale ou complaisance, mais jamais empathie...nous ramenant au roman suranné (en ce qui concerne le monde occidental.....)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire