C'est un premier film français, on est
bien loin donc d'un biopic à l'américaine réglé au
millimètre même si le film démarre comme un western dans
l'Amérique profonde et brutale(l'Illinois)! La réalisatrice choisit
le mode intimiste pour nous raconter le destin dramatique de cette
jeune femme rustre et volontaire et s'éloigne largement de la
réalité de la vie amoureuse de l'artiste en inventant le
personnage du comte d'Orsay. Elle privilégie l'esthétisme dans des
scènes sur lesquelles elle s'attarde longuement. C'est donc une
impression de longueur surtout vers la fin qui prédomine ou seule
l'apparition d'Isadora Duncan amène pour nous un brin de légèreté
et pour l’héroïne le déclin inéluctable. La qualité de
l'interprétation de tous les personnages permet néanmoins de
ressentir une réelle empathie pour Loie Fuller, créatrice de
spectacles.
lundi, octobre 24, 2016
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2 commentaires:
Voici la lettre ouverte envoyée à la réalisatrice Stéphanie di Giusto par l'association FièrEs :
https://fieres.wordpress.com/2016/10/19/lettre-ouverte-a-stephanie-di-giusto-realisatrice-de-la-danseuse-de-la-part-de-fieres/
Cordialement
Je suis tombé sur ton site depuis un retweet, donc j’interagis et je met des commentaires quand cela m'interpelle et que ça en vaut la peine.
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