François Ozon sait se renouveler et
son nouveau film en noir et blanc (pour rejoindre nos propres images
de cette époque dit le réalisateur) va enrichir notre florilège
des films marquants sur les premiers temps de l'après-guerre comme
la Chambre des Officiers (il s'appelait aussi Adrien), la Vie
devant soi ….Ce film est
réussi car il est à la fois intimiste et universel (coté pacifiste
quand même) et il nous donne aussi bien à lire -avec subtilité et
au plus près des visages, les portraits des deux jeunes gens que
celui des parents allemands. Pierre Niney y montre vraiment ses
talents car il sait incarner à la fois les côtés mystérieux et
illuminés (déboussolé) de son personnage. Paula Beer, une
découverte du réalisateur, toute en sobriété, en luminosité
apporte une intensité convaincante.
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1 commentaire:
Tu touches un point sensible là en effet je pense aussi que c’est un manque de confiance en moi.
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