Le
doux visage de Lea Seydoux ( néanmoins insolente et piquante fort
heureusement), et la reconstitution historique fidèle mettent une
certaine distance avec la violence scandaleuse de l'œuvre d'Octave
Mirbeau qui dépeint au vitriol la société de son temps (1900)...
Benoit Jacquot s'est approprié avec talent ce journal et nous invite
donc à un voyage dans un temps hideux et révolu (en France). C'est
un beau film classique et abouti.
2 commentaires:
Benoit Jacquot a une vision bien particulière des petites bonnes ,Léa Seydoux nous fait un défilé de mode sans rapport avec sa condition dans le film .Jacquot a du recycler les costumes des Adieux à la Reine par souci d'économie.
Hélas ces temps ne sont pas révolus ,de nombreuses "personnalités" maintiennent encore en esclavage des indonésiennes ou autres nationalités à Paris.
Je vais en rajouter une petite couche en te disant merci pour ce blog à la fois ludique et intelligent. C’est un vrai plaisir que de venir y naviguer.
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