Michel Hazanavicius , le réalisateur
très médiatisé et oscarisé de The Artist change
de registre et nous emmène en Tchétchénie en 1999 pour nous parler
d'une catastrophe humanitaire mais surtout de la déshumanisation des
jeunes des deux camps : opprimés et militaires russes. Après
l'accueil glacial reçu a Cannes, il a retravaillé le montage mais
cette dernière version ne convainc pas non plus.
Dans
ce film choral, c'est le récit de l'enrôlement et du parcours
initiatique brutal d'un jeune soldat russe qui est le plus marquant .
Mais il est d'une violence inouïe à la limite du supportable dans
une fiction .
Bérénice
Béjo est une actrice remarquable en général et dans sa précédente
interprétation d'une jeune femme malmenée par la vie en particulier
(dans le magnifique film iranien Le Passé)
mais elle n'a pas ici un rôle à sa mesure et Annette Bening lui
vole la vedette dans les personnages féminins.
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