Le cinéma d'Alain Cavalier chemine
loin des sentiers battus et cette fois il nous emmène plus loin
encore (tout en restant chez lui ou à proximité) sur des voies de
traverse au risque de nous y perdre un peu....Etrange, poétique et
philosophique, les images et les dialogues n'ont aucune suite
logique : un robot (Ulysse) échange (et plus puisque affinité)
avec une oie en porcelaine, une jeune fille au visage ouvert et rieur
énonce une suite de locutions à la mode de Prévert, une adolescent
prend soin de la tombe d'un jeune paon et en voix off le Christ nous
raconte à sa façon certains passages de sa vie (la rencontre avec
les disciples d'Emmaus, la descente de croix).
Il est beaucoup question de la mort
(avec la symbolique de l'hiver) mais dans un univers apaisé (le
paradis?) où le réalisateur déborde d'empathie pour les humains,
la nature et les objets qui l'entourent. Il réalise son film comme
le ferait un peintre abstrait dans un tableau : à nous de rêver
ou de penser.
1 commentaire:
Ça fait plusieurs fois déjà que je consulte ton blog et je te dis BRAVO, c’est super ! :) continue comme ça !!!
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