Le réalisateur chinois de
« Still life » interdit d'écran
dans son pays a reçu cette année à Cannes le prix du
Meilleur scénario pour ce film dont le titre fait référence
à A Touch of Zen (1969)du Maître taïwanais King Hu. Je
me garderai donc bien d'exprimer un jugement par trop négatif
et d’empecher peut-être des spectateurs avertis d'apprécier
cette oeuvre. Mais pour ma partj'ai subi une overdose de violence; cela a
été insoutenable (et a atteint le « too much
de violence réaliste » décrit récemment
par Pierre Lescure). De plus j'y allais mal préparée
car comme à l'ordinaire je ne lis rien avant, ni critiques ni
synopsis et j'ai donc cherché en vain un lien entre les
personnages dans les quatre histoires pendant au moins la moitié
du film (qui dure 2h et semble encore plus long); et durant le
troisième épisode je me suis beaucoup bouché les
yeux et les oreilles pour ne pas voir et entendre tous «
ces serpents qui sifflent sur le sol ». C'est donc devant
mon petit écran perso que j'ai enfin su que ces différents
drames se situent dans quatre régions bien différentes(
on peut le découvrir grace aux accents très différents
nous dit-on (!)....). Par contre on ne m' a pas
expliqué
l'épilogue où l'on voit réapparaître la femme
du directeur de la mine assassiné qui recrute la jeune femme
du 3ème épisode -pour mieux faire sentir sans doute que
la pression économique et sociale est sans fin....
Je regrette ne pas faire partie d'un
groupe de cinéphiles pour progresser!
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