Ce monde là est vu par un réalisateur, Guillaume Brac, récemment récompensé dans plusieurs festivals en France, qui nous livre avec ce moyen métrage, un court métrage Le Naufragé qui lui sert de prologue et contribue à cette errance dans l' abime de solitude qui nous est proposé.
Beaucoup de subtilité, de touches amères ou tout simplement réalistes, sans être totalement désespéré le ton est beau, sonne juste et touche là où cela fait mal.
La fin, traitée toute en délicatesse, m'a laissée dans l' interrogation sur les sentiments et les non dits de la jeune fille (j'aurais aimé pouvoir participé aux débats avec le metteur en scène qui ont suivi certaines séances à Paris); elle nous convainc définitivement de la sensibilité de ce jeune réalisateur que Le Monde met dans la catégorie de Jacques Rozier et Eric Rohmer. C'est donc, selon les publics qui se reconnaitront, une recommandation ou un avertissement avant de courir voir ce film dont la distribution en salle est très timide.
La fin, traitée toute en délicatesse, m'a laissée dans l' interrogation sur les sentiments et les non dits de la jeune fille (j'aurais aimé pouvoir participé aux débats avec le metteur en scène qui ont suivi certaines séances à Paris); elle nous convainc définitivement de la sensibilité de ce jeune réalisateur que Le Monde met dans la catégorie de Jacques Rozier et Eric Rohmer. C'est donc, selon les publics qui se reconnaitront, une recommandation ou un avertissement avant de courir voir ce film dont la distribution en salle est très timide.
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