Ang Lee choisit le mode intimiste (ou presque) pour nous montrer la plus grande manifestation musicale à ce jour (plus de 500 000 personnes) et il réussit magnifiquement son pari: nous montrer à la fois l'élan exceptionnel de ces foules, l'ancrage du mouvement Peace and Love dans l'histoire américaine et la découverte de soi du héros de la petite histoire, Elliot.C'est une histoire vraie et Elliot est un jeune homme un peu coincé, et on le serait à moins dans ce milieu de ploucs comme sait nous le dépeindre parfaitement le réalisateur ( se référer à Brockeback Mountain), qui va avec Michael Lang, leader de l'entreprise, tout aussi jeune, organiser autant que faire se peut la manifestation et trouver sa propre voie.
Tous les personnages sont campés (!) avec justesse, humour et un parti pris d'optimisme pour que nous aussi nous puissions faire notre « Woodstock », comme on ferait un parcours inititique.
1 commentaire:
Bonsoir,
Je suis d'accord, les acteurs sont tous très bons, et le tout est cohérent, même s'ils sont un peu bâclés dans le fond (trop de choses, peut-être ?).
Et je trouve la mise en scène d'Ang Lee un peu molle pour un film sur Woodstock. C'est WOODSTOCK quoi, ça évoque la musique, l'énergie, la sensualité. On ne retrouve pas ça. Et les split-screen m'ont un peu énervé ;)
A bientôt !
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