Woody Allen se renouvelle complètement dans cette histoire qu'il raconte simplement plutôt comme une fable. Il annonce dès le départ qu'il veut disserter sur l'amour, sa complexité, ses formes multiples et sur la difficulté à le vivre au quotidien. La narration est linéaire, sans fioritures, sans retour en arrière et le ton est objectif en nous donnant tous les éléments pour comprendre à la fois le déroulement de l'action et l'état d'esprit des personnages. Les personnages bien sûr sont torturés, mais la luminosité des décors, les couleurs vives, le luxe des intérieurs sont en opposition avec le mal être des trois femmes et de l'homme qui s'aiment et ne peuvent pas fusionner. L'accident interviendra qui déterminera l'avenir de ces quatre personnes, évitant pour Vicky d'avoir à choisir entre vie rêvée ou vie raisonnable et chacun oubliera la parenthèse de cet été à Barcelone. Les trois femmes (quelle brochette, et l'on découvre Rebecca Hall) sont très belles et leur héros (interprété par Javier Bardem) est lui aussi très sexy, artiste et humain mais leur bonheur est inachevé, c'est le propre de la condition humaine nous le conte Woody Allen sur un mode sage et joyeux.
samedi, octobre 11, 2008
Vicky Cristina Barcelona
Woody Allen se renouvelle complètement dans cette histoire qu'il raconte simplement plutôt comme une fable. Il annonce dès le départ qu'il veut disserter sur l'amour, sa complexité, ses formes multiples et sur la difficulté à le vivre au quotidien. La narration est linéaire, sans fioritures, sans retour en arrière et le ton est objectif en nous donnant tous les éléments pour comprendre à la fois le déroulement de l'action et l'état d'esprit des personnages. Les personnages bien sûr sont torturés, mais la luminosité des décors, les couleurs vives, le luxe des intérieurs sont en opposition avec le mal être des trois femmes et de l'homme qui s'aiment et ne peuvent pas fusionner. L'accident interviendra qui déterminera l'avenir de ces quatre personnes, évitant pour Vicky d'avoir à choisir entre vie rêvée ou vie raisonnable et chacun oubliera la parenthèse de cet été à Barcelone. Les trois femmes (quelle brochette, et l'on découvre Rebecca Hall) sont très belles et leur héros (interprété par Javier Bardem) est lui aussi très sexy, artiste et humain mais leur bonheur est inachevé, c'est le propre de la condition humaine nous le conte Woody Allen sur un mode sage et joyeux.
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1 commentaire:
Tsss tsss je mets moi aussi deux grenouilles, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons que toi ;)
Woody, se renouveler ? Oui et non, comme d’habitude. En cherchant un peu on va retrouver partout des éléments communs avec l’un ou l’autre de ses films précédents. La recette Woody, c’est changer un ingrédient par-ci, une couleur par-là, mais les bases sont les mêmes depuis longtemps, et c’est ça qu’on aime.
Par exemple dans celui-ci la musique flamenco remplace le swing !
Est-ce que je suis la seule pour qui la filmographie de Woody apparaît comme une œuvre continue ou` tout se mélangerait un peu, plutôt heureusement finalement, avec des pépites découvertes à chaque nouveau film.
Un ton joyeux ? Je suis plutôt d’accord. Mais sage ? Non ! Ou alors sage comme on le dit d’un enfant malicieux dont on découvre les bêtises après une heure trente de calme et de volupté.
Le commentaire voix-off apporte un décalage décapant au pseudo réalisme americano-bobo des situations de tout le début du film quand Maria-Elena-Penelope n’est pas encore rentrée a la casa. Après c’est moins nécessaire, le film tourne franchement, facilement et brillamment à la tragi-comédie doux-amer.
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