Le mal -être décliné dans une forme tour à tour allégorique, poétique ou concrète tel qu’il prend racines dans la vie quotidienne est le thème de ce premier film israélien qui mérite bien sa récompense de la Caméra d’Or au festival de Cannes 2007.
Tous les personnages féminins qui se croisent expriment leurs désarrois, leurs manques d’amour et sont pathétiques; elles croiseront toutes quelqu' un qui leur tendra la main pour surnager, même la poétesse qui se suicide rencontre celle qui lui écrira sa plus belle dernière lettre et l‘homme qui la lira. Leur recherche d’amour, d’amitié, d’affection ou tout simplement de lien social n’est donc pas désespérée et le quotidien souvent sordide tel qu’il est montré dans ce milieu urbain de Tel Aviv ne va pas sans quelques notes de joie et de sérénité, rythmées par la plage et les vagues.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire