mardi, février 28, 2006
The Ballad of Jack and Rose
Cette balade sur le désenchantement d'un ancien hippie n'a rien d'enchanteur et parait bien longue. La vie est difficile quand on choisit de vivre " au naturel", on le savait depuis que les soixante-huitards étaient revenus en ville après leur premier hiver au Larzac. Ce film permet à ceux qui rêvent de découvrir le " tout-écologique" d 'hésiter un peu.
L'aspect psychologique du film: relations père-fille ado n'est guère plus convaincant: le personnage de Rose, innocente dangereuse, laisse indifférent. La maîtresse Kathleen et son fils Rodney sont plus attachants mais l'émotion ne vient qu'avec les dernières scènes: la mort du père, puis dans l'épilogue lorsque le regard de Rose qui a choisi de vivre à son tour en communauté, s'attarde sur un père tenant son bébé dans les bras.
Reste la performance brillante de l'acteur, Daniel Day-Lewis qui a reçu le prix d'interprétation masculine pour son rôle de Jack au festival de Marrakech.
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