

Cette balade sur le désenchantement d'un ancien hippie n'a rien d'enchanteur et parait bien longue. La vie est difficile quand on choisit de vivre " au naturel", on le savait depuis que les soixante-huitards étaient revenus en ville après leur premier hiver au Larzac. Ce film permet à ceux qui rêvent de découvrir le " tout-écologique" d 'hésiter un peu.
L'aspect psychologique du film: relations père-fille ado n'est guère plus convaincant: le personnage de Rose, innocente dangereuse, laisse indifférent. La maîtresse Kathleen et son fils Rodney sont plus attachants mais l'émotion ne vient qu'avec les dernières scènes: la mort du père, puis dans l'épilogue lorsque le regard de Rose qui a choisi de vivre à son tour en communauté, s'attarde sur un père tenant son bébé dans les bras.
Reste la performance brillante de l'acteur, Daniel Day-Lewis qui a reçu le prix d'interprétation masculine pour son rôle de Jack au festival de Marrakech.