L'arrivée sur le lac Baïkal est
époustouflante de beauté, la photographie est magnifique de bout en
bout et Raphael Personnaz nous démontre une fois encore qu'il est un
acteur exceptionnel.Le propos de Sylvain Tesson, l'auteur qui
raconte son aventure, était aussi de nous parler de liberté, celle
que se choisit un homme empêtré dans les conventions d'une vie
sociale occidentale et la liberté dont rêve un homme qui en est
privé. Celui qui vit dans des conditions extrêmes avec un certain
confort (très relatif quand même) pour 6 mois de réflexion et
celui qui est contraint à l'exil complet dans le dénuement total
vont s'entraider. C'est beau mais il est bien difficile de partager
une aventure aussi démesurée lorsque l'on est installé
tranquillement dans un fauteuil confortable dans une salle
climatisée, le grand frisson n'est pas passé totalement.
mardi, juin 21, 2016
Un Traître idéal
Un film d'espionnage qui nous fait
voyager de la Russie à Londres en passant par le massif de la
Vanoise et bien d'autres capitales.... Classique dans sa facture et décevant pour ceux qui avaient lu l'ouvrage de John Le Carré selon les critiques, j'ai pour ma part
beaucoup apprécié le scénario et les personnages. Si le choix de
Damian Lewis ne m'a pas totalement convaincu car il est encore trop
« Brody » dans ma tête, j'ai trouvé le duo d'Ewan Mc
Gregor et Stellan Skasgard remarquable. Un excellent moment de
cinéma !
lundi, juin 20, 2016
Le Diamant noir
Un thriller avec des scènes à l'ancienne comme l'ouverture du coffre fort minuté qui nous rappelle nos classiques, un imbroglio familial oppressant, le tout dans un milieu original des diamantaires d'Anvers. Tous les ingrédients semblent réunis pour passionner.. Et pourtant je n'ai pas réussi à être transportée totalement, c'est un premier long métrage, il manque probablement encore un peu de liant dans ces scènes juxtaposées.
La Nouvelle vie de Paul Sneidjer
Cette adaptation du livre de Jean-Paul Dubois est une version très affadie d'une prise de conscience cruelle et traitée avec beaucoup d'humour et de considérations sur les relations humaines par son auteur. Le film nous prouve seulement que Thierry Lhermitte a lui aussi géré sa reconversion d'acteur avec discernement...
Retour chez ma mère
Dommage qu'une comédie doive finir par
un happy end (surtout s'il est vraiment tiré par les cheveux comme
celui-ci) car ce film touche souvent là où ça fait mal et les
personnages sont à la fois intéressants et extrêmement bien
campés (le choix et le jeu des actrices justifie mes 2 grenouilles).
Ces dîners qui dégénèrent en débâclee (famille, amis, couples), ici une fratrie que tout sépare, et cette difficulté à communiquer entre générations sont bien sûr trop souvent galvaudés au cinéma comme dans le théâtre de boulevard et pourtant l'amertume et même la détresse des situations évoquées auraient mérité une réalisation plus « dramatique » tout en gardant les situations drolatiques ( j'avais ri aux éclats à chaque vision de la bande annonce qui présentait la scène de l'ouverture du compte internet) !
Ces dîners qui dégénèrent en débâclee (famille, amis, couples), ici une fratrie que tout sépare, et cette difficulté à communiquer entre générations sont bien sûr trop souvent galvaudés au cinéma comme dans le théâtre de boulevard et pourtant l'amertume et même la détresse des situations évoquées auraient mérité une réalisation plus « dramatique » tout en gardant les situations drolatiques ( j'avais ri aux éclats à chaque vision de la bande annonce qui présentait la scène de l'ouverture du compte internet) !
lundi, juin 06, 2016
La Saison des femmes
Julieta
Pedro Almodovar réussit parfaitement à faire de ses deux interprètes un seul et même personnage qui va traverser douloureusement les blessures que lui inflige la vie, la mort, la séparation. C'est du grand art où le réalisateur gomme l'effet baroque très appuyé de ses premiers films ( en gardant les couleurs, les décors, la musique heureusement) et nous fait simplement vibrer ...C'est tout simplement magnifique.
Elle
Le vénéneux réalisateur Paul
Verhoeven adapte avec brio le roman Oh...de Philippe Djian et
nous offre une version cinématographique réjouissante de la
perversité et de l'amoralité.
L'adéquation du sujet et de sa sulfureuse interprète Isabelle Huppert est vraiment parfaite. Une pointe de légèreté est apportée (quand même!) grâce aux dialogues qui sont souvent drôles comme les répliques avec son ex-mari (dans le scénario) Charles Berling qui sont un vrai régal- dommage que cet acteur se fasse plus rare me semble-t-il en ce moment (?). Par contre je suis toujours un peu perplexe quant au choix de Laurent Lafitte pour des rôles ambivalents (cf. ma remarque pour Elle l'adore).
L'adéquation du sujet et de sa sulfureuse interprète Isabelle Huppert est vraiment parfaite. Une pointe de légèreté est apportée (quand même!) grâce aux dialogues qui sont souvent drôles comme les répliques avec son ex-mari (dans le scénario) Charles Berling qui sont un vrai régal- dommage que cet acteur se fasse plus rare me semble-t-il en ce moment (?). Par contre je suis toujours un peu perplexe quant au choix de Laurent Lafitte pour des rôles ambivalents (cf. ma remarque pour Elle l'adore).
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